Brexit : nouveau camouflet pour Theresa May

Brexit : nouveau camouflet pour Theresa May
Tous droits réservés 
Par Euronews
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

La Première ministre conservatrice britannique a essuyé un cuisant revers au Parlement, où l'examen de l'accord de retrait de Brexit a repris, les députés adoptant un amendement mettant la pression sur le gouvernement pour présenter un "plan B" en cas d'échec du texte.

PUBLICITÉ

Theresa May encaisse les coups dans la dernière phase de sa bataille pour le Brexit. La Première ministre britannique a perdu mercredi un vote clé au Parlement. Celui ci l'oblige à trouver un plan B en trois jours si l'accord de sortie négocié avec Bruxelles est rejeté le 15 janvier. Un camouflet supplémentaire alors qu'elle espère toujours des concessions de dernière minute de Bruxelles.

"Les conclusions du Conseil européen du mois de décembre sont allées plus loin qu'auparavant, en cherchant à répondre aux préoccupations de cette Assemblée et elles ont un statut juridique. Depuis, j'ai été en contact avec des leaders européens au sujet de ces inquiétudes. Ces discussions ont montré que des clarifications supplémentaires sur le "filet de sécurité" sont possibles, et les négociations vont continuer ces prochains jours", a déclaré Theresa May.

L'accord de Theresa May est sous le feu des critiques jusque dans son propre camp. Le chef des Travaillistes, lui, l'accuse d'avoir pris le pays en otage avec la menace d'un "no deal".

"Cela ne signifie-t-il pas que la Première ministre a perdu du temps de manière imprudente, en tenant le pays en otage avec la menace de ne pas conclure d'accord... dans une tentative désespérée de faire chanter les députés pour qu'ils votent son accord impopulaire ?", interroge Jeremy Corbyn.

Pas de report

Alors que la date du vote approche inexorablement, certains pensent que le Royaume Uni va devoir demander un délai supplémentaire à l'Union européenne. Une option fermement rejettée par la Première ministre.

"Je suis contente de répéter ce que j'ai déjà dit, que nous quitterons l'Union européenne le 29 mars, je veux que nous quittions l'Union européenne le 29 mars avec le bon accord sur la table", a ajouté la Première ministre.

L'adoption de l'accord le 15 janvier paraît plus compromise que jamais. Le gouvernement avait déjà essuyé une première défaite mardi, avec le vote d'un amendement à une loi budgétaire. Il vise à limiter son pouvoir de mettre en oeuvre un Brexit sans accord.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

The Brief from Brussels: Iberia victime collatérale du Brexit