Brexit : Theresa May tente de rassurer les Irlandais sur le "backstop"

Brexit : Theresa May tente de rassurer les Irlandais sur le "backstop"
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Par Euronews avec AFP
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A moins de deux mois de l'entrée en vigueur du Brexit, Theresa May est en visite à Belfast pour tenter d'apaiser les inquiétudes sur le controversé "filet de sécurité" à la frontière irlandaise.

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A moins de deux mois de l'entrée en vigueur du Brexit, Theresa May est en visite à Belfast.

La question de la frontière irlandaise reste le principal point d'achoppement entre Londres et Bruxelles, alors que la possibilité d'un Brexit sans accord semble de plus en plus crédible. La première ministre britannique a tenté de répondre aux inquiétudes autour du fameux "backstop", le "filet de sécurité", visant à éviter le retour d'une frontière dure entre les deux Irlandes.

"Les gouvernements de l'UE et du Royaume-Uni se sont engagés à travailler ensemble dans le cadre de l'accord visant à quitter l'Union européenne. Ces gouvernements ne s'engagent à ne pas créer de frontière dure. Et en tant que gouvernement britannique, nous avons clairement indiqué que nous ferions tout ce qui était en notre pouvoir. Si nous devions partir sans un accord, nous ferons tout notre possible pour éviter une frontière dure", a assuré Theresa May, en conférence de presse.

La Première ministre britannique rencontrera jeudi le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker à Bruxelles pour tenter de sauver l'accord de Brexit, ont annoncé mardi les porte-parole de la Commission et de Downing Street.

Le "filet de sécurité" est une mesure activable en dernier recours. Elle prévoit que le Royaume-Uni resterait dans une union douanière avec l'UE, et l'Irlande du Nord dans le marché unique pour les biens, afin d'éviter des contrôles douaniers et réglementaires physiques, si aucune autre solution n'est trouvée au cours des négociations sur la future relation entre Londres et l'UE.

L'accord de retrait qui contient ce "backstop" approuvé en novembre par Theresa May et les dirigeants des 27 autres États membres de l'UE a été massivement rejeté en janvier par les députés britanniques.

-avec AFP-

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