Les droits de douane seront supprimés sur 87% des importations en provenance de l'Union européenne, mais ils seront maintenus ou réduits sur les secteurs sensibles, dont l'automobile ou les produits animaliers.
Londres espère rassurer les milieux économiques qui s'inquiètent d'un Brexit sans accord. Le gouvernement britannique annonce qu'en cas de "no deal", 87 % des importations en provenance de l'Union européenne ne seraient pas soumises à des droits de douane.
Ils seront toutefois maintenus ou réduits dans certains secteurs dit "sensibles" comme l’automobile ou les produits animaliers, afin de protéger les producteurs britanniques.
"Les Britanniques , s'ils libéralisent leurs barèmes tarifaires, pourraient aussi laisser leurs frontières ouvertes, en cas de Brexit sans accord. En réalité, cela poussera davantage l’Union européenne à augmenter les contrôles du côté de sa frontière, par crainte de la contrebande et de tout ce qui arrive du marché britannique. Mais ces contrôles, s’ils entrent en vigueur du côté de l’UE, risquent aussi d'accroître les frictions à la frontière", souligne James Smith, économiste chez ING.
A travers cette approche, le gouvernement britannique veut soutenir les emplois et éviter une potentielle flambée des prix qui affecterait les ménages les plus modestes au Royaume-Uni.
Par ailleurs, Londres annonce qu'il n'y aura ni droits de douane, ni contrôles sur les biens transitant par sa frontière avec l'Irlande pour éviter le rétablissement d'une frontière physique.