Une action intentée devant une cour fédérale américaine par la famille de Jackson Musoni, un rwandais disparu dans le crash, qui a tué 157 personnes début mars.
Pour Boeing, c'est l'heure de vérité mais aussi des premières poursuites en justice aux Etats-Unis, depuis le crash du 737 MAX de la compagnie américaine, affrété par Ethiopian Airlines.
Cette première action a été intentée devant une cour fédérale américaine par la famille de Jackson Musoni, un rwandais disparu dans le crash, qui a tué le 10 mars les 157 personnes à bord, près d'Addis Abeba en Ethiopie.
En 5 mois, deux Boeing 737 Max se sont crashés, faisant près de 350 morts.
La réponse de Boeing
Les appareils de ce type sont pour l'heure cloués au sol.
Mercredi, Boeing a présenté une version corrigée de son logiciel anti-décrochage, mise en cause dans les deux crashs.
Celle-ci devra être ensuite approuvé par l'Administration fédérale de l'Aviation américaine (FAA), critiquée pour avoir mis du temps à suspendre les 737 Max après les deux tragédies.
Mais la facture devrait être salée pour le régulateur : plus d'1,8 milliard de dollars soit plus d'1,6 milliard d'euros et 10 000 nouveaux employés afin d'assurer toutes les certifications nécessaires.
Boeing a aussi prévu de mieux former les pilotes aux subtilités du logiciel et du 737 MAX, dont les modifications sur les moteurs ont sensiblement changé le comportement.