Brexit : May défend la nécessité d'un dialogue avec l'opposition

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Tous droits réservés REUTERS/Simon Dawson
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Par Euronews
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Dans une vidéo, Theresa May a défendu la nécessité d'un dialogue avec les travaillistes, pour trouver un accord sur le Brexit.

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Theresa May semble prête à tout pour sauver le Brexit. La première ministre britannique a tendu la main aux travaillistes la semaine dernière, pour trouver une majorité.

Dans une vidéo publiée ce dimanche, elle a justifié sa décision, vivement critiquée au sein du parti conservateur.

"Nous avons deux choix : soit nous quittons l'Union européenne avec un accord, soit nous ne partons pas du tout. Je pense que le gouvernement souhaite absolument quitter l'Union européenne. Cela signifie que nous devons parvenir à un accord et c'est pourquoi nous cherchons une nouvelle approche pour trouver un accord au Parlement et cela suppose des pourparlers entre les partis", a déclaré la première ministre.

Travaillistes et conservateurs doivent sortir de l'impasse, avant un sommet d'urgence à Bruxelles, ce mercredi.

La leader de la Chambre des communes, Andrea Leadsom a soutenu May et affirmé que les Conservateurs mettaient de la mauvaise volonté dans leurs échanges avec les travaillistes.

"Si nous quittons l'Union européenne, il est important que nous fassions des compromis. C'est de cela qu'il s'agit et c'est à contre-cœur, mais le plus important est néanmoins de quitter réellement l'UE", a-t-elle dit.

Theresa May compte sur l'opposition et Jeremy Corbyn pour sortir de l'impasse. L’accord de retrait négocié entre Londres et Bruxelles a déjà été rejeté 3 fois par le Parlement.

Des membres du Labour critiquent de leur côté l'attitude des députés de la majorité.

"Nous attendons que le gouvernement revienne vers nous pour nous dire s'il est prêt à aller de l'avant. Comme je l'ai dit, nous avons eu d'excellentes discussions et nous avons abordé beaucoup de détails techniques, mais nous n'avons eu jusqu'à présent aucun signe du gouvernement suggérant qu'il est prêt à bouger", déplore Rebecca Long-Bailey (travailliste), dans une interview à la BBC.

Le principal point de désaccord est le maintient du Royaume-Uni dans une union douanière avec l’UE.

Le Brexit pourrait avoir lieu le 12 avril, si toute négociation échoue. En attendant, la semaine dernière, Theresa May a réclamé un nouveau report au 30 juin

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