Le Dalaï Lama hospitalisé pour des douleurs à la poitrine, son état est stable

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Par Malia Coutand
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Transporté ce mardi à l'hôpital de New-Delhi, le Dalaï Lama va mieux. Admis pour des douleurs à la poitrine, l'état de santé du chef spirituel est stable. Il pourra donc sortir dans quelques jours après avoir été traité et s'être reposé

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L'entourage du Dalaï Lama s'est inquiété ce mardi, mais les craintes se sont rapidement estompées. Le chef spirituel bouddhiste a été admis dans un hôpital de New-Delhi, la capitale indienne, suite à des douleurs dans la poitrine. Il a alors subi un examen médical complet. Selon l’un des représentants du Dalaï Lama, « Sa Sainteté va beaucoup mieux, mais il est toujours traité à l'hôpital et nous espérons qu'il en sortira dans quelques jours ». D’après le corps médical, il n’y aurait aucune raison de s’inquiéter.

Bien plus qu’un chef spirituel bouddhiste

A 83 ans, Tenzyn Gyatso est une véritable icône mondiale. Il est le quatorzième Dalaï Lama, soit la plus grande autorité spirituelle du bouddhisme tibétain. Vénéré tel un Dieu vivant, il serait la réincarnation d'un bouddha. Mais sa popularité ne s'arrête pas là, l'octogénaire fascine. Il est respecté et adulé bien au-delà des hauteurs himalayennes. Un personnage emblématique qui rassemble des foules venues des quatre coins du monde pour l’écouter et qui s’arrachent ses livres.

Une autorité également politique

Le Dalaï Lama a reçu le prix Nobel de la paix il y a 30 ans, pour son engagement dans « la lutte pour la libération du Tibet et les efforts pour une résolution pacifique au lieu d'utiliser la violence ». Jusqu’en 2011, il exerçait également une autorité temporelle en dirigeant le gouvernement tibétain avant de renoncer à son pouvoir politique. Il a décidé de laisser sa place à un gouvernement librement élu.

Des relations avec la Chine sous tension

Depuis 1951, suite à l'Accord en 17 points, la souveraineté de la Chine sur le Tibet est officiellement reconnue. Le texte devait permettre une coopération entre les deux pays. Depuis son exil en Inde en 1959, la République Populaire de Chine n'a de cesse de dénoncer le Dalaï Lama comme un "indépendantiste". Les relations entre Tenzyn Gyatso et le gouvernement sont tendues. Pékin affirme depuis plusieurs années que le successeur du chef spirituel tibétain sera bel et bien chinois. Une déclaration qu'a réfuté le principal concerné. Le Dalaï Lama s'inquiète de la descendance de sa lignée perpétuée depuis le XIVe siècle qui pourrait donc disparaître.

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