Accélération de la répression au Venezuela

Accélération de la répression au Venezuela
Tous droits réservés REUTERS/Manaure Quintero/File Photo
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Par Euronews avec AFP, Reuters, EFE
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Edgar Zambrano, le bras droit de Juan Guaido a été arrêté par le service des renseignements du Venezuela, le SEBIN. Une autre députée de l'opposition s'est réfugiée à l'ambassade d'Italie de Caracas

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Edgar Zambrano, bras droit de Juan Guaido a été arrêté par une équipe du service de renseignement du régime Maduro. Au Venezuela, la répression s'accélère contre les auteurs ou participants du soulèvement raté du 30 avril. Zambrano a été inculpé de haute trahison, conspiration et rébellion, tout comme 9 autres députés de l'opposition. 7 d'entre eux ont déjà vu leur immunité parlementaire lever par l'assemblée constituante ce 8 mai.

Zambrano, vice-président de l'assemblée, a réagi sur Twitter depuis le siège de son parti Action démocratique pendant l'interpellation :

"Nous alertons tout le Venezuela qu'en ce moment, nous sommes entourés par des agents du service des renseignements, du SEBIN. Ils ont refusé que nous sortions de notre véhicule et nous ont chargé sur une dépanneuse pour nous transférer de force directement au siège du SEBIN. Les démocrates restent en lutte".

Les Etats-Unis ont condamné "l'arrestation arbitraire" d'Edgar Zambrano. "S'il n'est pas libéré immédiatement, il y aura des conséquences", a menacé l'ambassade américaine de Caracas sur son compte twitter (alors qu'elle est actuellement fermée) . L'Argentine, la Colombie, le Chili et le Pérou ont également exigé la libération de l'opposant.

Juan Guaido a parlé d'enlèvement :

"Nous alertons le peuple du Venezuela et la communauté internationale: le régime a enlevé le premier vice-président" de l'Assemblée nationale. Ils tentent de mettre en pièces le pouvoir qui représente tous les Vénézuéliens, mais ils ne vont pas y arriver".

La députée Mariela Magallanes qui fait partie des 10 inculpés, s'est réfugiée dans la résidence de l'ambassadeur d'Italie à Caracas, tandis que les autres élus poursuivis évitent de se montrer en public.

Nicolas Maduro, lui, continue de s'en prendre aux Etats-Unis, expliquant que le Venezuela ne se soumettra jamais aux desiderata de Washington.

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