Les migrants du "Sea-Watch 3" toujours bloqués face à Lampedusa

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Par Julien Pavy avec AFP
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Le navire de l'ONG allemande, qui transporte une quarantaine de migrants, a tenté ce jeudi de rentrer dans le port de l'île italienne, avant qu'une navette de la police ne l'oblige à faire demi-tour.

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Une quarantaine de migrants sont toujours bloqués près de l'île de Lampedusa à bord du navire "Sea-Watch 3," qui a tenté ce jeudi de rentrer dans le port de l'île italienne, avant qu'une navette de la police ne l'oblige à faire demi-tour.

La capitaine du Sea-Watch évoque un "état de nécessité"

La capitaine du bateau de l'ONG allemande, Carola Rackete, a lancé un appel à l'aide en communiquant avec les autorités portuaires de Lampedusa : "Allo, le port de Lampedusa : pouvez-vous me dire quand je serai en mesure de débarquer les personnes secourues. Je suis toujours dans un état de nécessité et j'ai besoin de les transférer d'urgence vers la côte."

La capitaine du "Sea-Watch 3" s'est dit prête à aller en prison pour sauver ces migrants secourus au large de la Libye. Son attitude est dénoncée par le Premier ministre italien Giuseppe Conte : "Cette capitaine qui a pris cette décision, qui maintient ces gens dans cette situation depuis plus de dix jours, a agi de manière très grave. Maintenant c'est quelque chose qui ne concerne pas le gouvernement italien, mais les magistrats italiens "

Une barrière anti-migrants entre l'Italie et la Slovénie ?

Les responsables du "Sea-Watch" risquent en Italie des poursuites pour aide à l'immigration clandestine, une amende de 50.000 euros et la saisie du navire, suite à un nouveau décret loi qu'à fait adopter le ministre italien de l'Intérieur, Matteo Salvini.

Ce dernier incarne la fermeté de l'Italie à l'égard des migrants. Après avoir fermé les ports, il envisagerait désormais de construire une barrière anti-migrants à la frontière terrestre entre l'Italie et la Slovénie, à l'instar de Viktor Orban en Hongrie et de Donald Trump aux États-Unis.

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