Une nouvelle ère d'incertitude s'ouvre au Liban

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Par Joanne Massard avec AFP
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Après la démission du premier ministre Saad Hariri, rien est encore gagné pour le peuple libanais.

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Il aura fallu treize jours aux manifestants libanais pour faire tomber leur gouvernement.

Sur le terrain, la démission du Premier Ministre Hariri s'est traduite par une nette détente, avec les levées de barrages routier permettant une reprise de l'activité après une longue de paralysie.

Malgré cela, une nouvelle ère d’incertitude politique s’ouvre dans le pays.

Le président libanais doit désormais convoquer des consultations parlementaires pour désigner un nouveau Premier ministre.

Or, Le Parlement est dominé par les partis politiques que les manifestants tiennent pour responsables de tous les maux du Liban et ce sont pourtant bien eux qui devront choisir le futur Premier ministre.

Et rien n’empêche que Saad Hariri soit de nouveau nommé. Le manque de prétendants crédibles à son poste pourrait lui permettre de rester au pouvoir.

Autrement, le président, le Hezbollah et leurs alliés, qui sont majoritaires au Parlement, choisiront un autre candidat, ce qui mécontentera les sunnites, car le Premier ministre est toujours issu de cette communauté.

Rien est encore gagné pour le peuple libanais. Il faudra attendre la composition du futur cabinet pour voir si ses revendications, ont bel et bien été entendus

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