Le Liban est au bord de la faillite économique et les autorités veulent éviter la fuite de capitaux à l'étranger.
Une nouvelle manifestation devant la banque centrale du Liban à Beyrouth... C'est au cris de "voleurs" que des centaines de manifestants en colère ont dénoncé les mesures de contrôle de capitaux. En place depuis plusieurs semaines, ces mesures pourraient être entérinées par les députés.
Pour les Libanais, cela signifie plus de transfert de capitaux possible à l'étranger et des retraits d'argent limités. Tout cela pour protéger la monnaie et le système financier alors que le pays, surendetté, est au bord de l'effondrement économique.
Il y a 47 jours que ce mouvement populaire a commencé, le premier ministre a démissionné, et les manifestants réclament le remplacement de toute l'élite politique du pays. Plutôt pacifique jusque là, la contestation devient violente. Ces quatre dernières nuits, des affrontements ont éclaté avec les forces de l'ordre et des arrestations ont eu lieu.