La Première ministre écossaise réclame un référendum d'indépendance

REUTERS/Russell Cheyne
REUTERS/Russell Cheyne
Tous droits réservés 
Par Euronews
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

🏴󠁧󠁢󠁳󠁣󠁴󠁿 🇬🇧 Après la victoire de son parti et face à l’imminence du Brexit, la Première ministre écossaise souhaite l'indépendance pour rester dans l'UE.

PUBLICITÉ

Le SNP, parti national écossais est passé de 35 à 48 sièges sur les 59 alloués à l’Écosse à l'issue des élections législatives anticipées du 12 décembre. Il s'agit presque d'un plébiscite pour cette formation politique opposée au Brexit. La Première ministre écossaise Nicola Sturgeon a donc réclamé un référendum d'indépendance, pour que l'Écosse reste membre de l'UE.

"Nous avons mis en avant une proposition claire. Les Écossais ont clairement fait savoir qu'ils ne voulaient pas de Boris Johnson comme Premier ministre, qu'ils ne voulaient pas de Brexit. Ils souhaitent que l'avenir de l'Écosse soit entre les mains de l'Écosse" a-t-elle déclaré.

Face aux ambitions indépendantistes de la nation la plus au nord de la Grande Bretagne, le parti conservateur de Boris Johnson va tenter de sauver l'unité du Royaume en évitant à tout prix ce référendum à Édimbourg.

"Il s'agit d'un problème interne au Royaume-Uni qui doit donc être négocié au sein du Royaume-Uni" estime Radosh Mushovic, analyste politique. "Je ne pense pas que l'Union européenne puisse faire quoique ce soit ; elle n'a pas la légitimité pour se mêler directement de ces affaires".

En Ecosse, le parti conservateur a remporté six sièges, trop peu pour peser sur l'avenir de la nation... et quatre sièges pour les libéraux démocrates, qui subissent une cuisante défaite dans l'ensemble du Royaume-Uni.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Élections britanniques : la majorité absolue pour Boris Johnson (sondage de sortie des urnes)

Les premiers vols d'expulsion vers le Rwanda quitteront le Royaume-Uni dans quelques mois

La fausse annonce de la mort de Charles III