Le président tunisien n'oublie pas Sidi Bouzid, 9 ans après l'immolation du jeune Bouazizi

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Par Sandrine Delorme avec AFP
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Kais Saied a fait du 17 décembre une journée de commémoration nationale et surtout promis aux habitants de la région de Sidi Bouzid qui se sentent encore marginalisés d'honorer leurs revendications.

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Kais Saied, le nouveau président tunisien était resté discret depuis sa prestation de serment en novembre. Mais hier après-midi, il a surpris tout le monde, à commencer par les médias tunisiens, par sa visite inopinée dans le centre du pays. Il s'est rendu à Sidi Bouzid, là même, où les premières manifestations de la révolution de Jasmin ont commencé il y a neuf ans. 

C'est là que Kais Saied a promis de réaliser les revendications phares de la révolution, toujours scandées par les habitants de la région, "Liberté, travail et dignité" : une manière de commémorer l'anniversaire du soulèvement populaire qui a mis fin au régime de Ben Ali.

Le nouveau président a aussi annoncé que le 17 décembre serait désormais jour de fête nationale en Tunisie.

C'est l'immolation du jeune Mohamed Bouazizi, un marchand ambulant protestant contre la confiscation de sa marchandise qui avait été le déclencheur des manifestations le 17 décembre 2010.

Et depuis la révolution, aucun président n'a pu répondre aux attentes sociales de la région de Sidi Bouzid, qui s'estime toujours marginalisée par le pouvoir, en dépit de l'amélioration des infrastructures de la ville.

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