Le 10 septembre 1989, le ministre des Affaires étrangères hongrois, Gyula Horn, et son homologue autrichien démantelaient le rideau de fer. Une année décisive dans le futur politique de la Hongrie.
Le 10 septembre 1989, les Hongrois portaient un coup fatal au régime communiste, au pouvoir depuis la fin de la seconde guerre mondiale. Quelques mois plus tôt le rideau de fer avait commencé à se fissurer à la frontière austro-hongroise.
Un effondrement historique qui sonnait le glas du pacte de Varsovie.
Contrairement à ces voisins, la Hongrie a pu, dès 1990, organiser des élections libres et entrer dans une nouvelle aire politique. Une première dans un pays communiste depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Alors que la Hongrie n'avait pas de mouvement d'opposition de base comparable à Solidarność en Pologne, les groupes d'opposition ont réussi à faire pression sur le Parti communiste par le biais d'énormes manifestations.
La réhabilitation des martyrs de la révolution de 1956, dont le Premier ministre Imre Nagy, a été l'un des moments emblématiques de cette transition.
Le 23 octobre 1989, la Hongrie change de régime et proclame la troisième république. Une date historique, 33 ans jour pour jour après l'insurrection de Budapest.
Un référendum est ensuite organisé en vue d'élire le futur président hongrois. Une question qui avait, à l'époque, créé des divisions au sein de l'opposition.