Le Brexit ne signifie pas la fin des pourparlers. Les Vingt-sept doivent encore négocier avec Londres le futur partenariat, notamment commercial. Des discussions qui s'annoncent épineuses.
Un changement de nom très symbolique. Au premier jour de l'Union européenne sans le Royaume-Uni, la plaque de la représentation permanente du pays auprès de l'Union européenne a été descellée et remplacée par une inscription indiquant "mission du Royaume-Uni auprès de l'Union".
Les regards se tournent maintenant vers l'avenir. Le Monsieur Brexit de l'UE, Michel Barnier, a précisé dans un tweet qu'il présentera lundi un projet de mandat pour les négociations sur le futur partenariat avec Londres. En précisant que "les intérêts de l'UE et de chaque Etat membre seront la priorité".
Vendredi soir, le président du Conseil Charles Michel, le président du Parlement David Sassoli et la présidente de la Commission Ursula von der Leyen ont rappelé que "le Royaume-Uni ne bénéficiera plus des mêmes droits qu'auparavant".
Londres souhaite conclure un accord en un temps record, avant le 31 décembre. Un calendrier jugé très serré à Bruxelles.