Si la fin du carnaval de Venise a été annulé, les amateurs du genre ont de quoi se rattraper avec celui de Nice, en France.
Si la fin du carnaval de Venise a été annulé, les amateurs du genre ont de quoi se rattraper avec celui de Nice, en France, à quelques centaines de kilomètres de là.
Ici, les masques de carnavals ont remplacé les masques de protection contre le nouveau coronavirus, qui ne semble pas avoir dissuader les spectateurs. 16 000 places ont été vendues en tribune selon la municipalité.
Avec des centaines de familles qui arpentent les rues, la psychose s'est évaporée des têtes. Ce soir-là, c'est un faux Karl Lagerfeld de 17 mètres de haut qui reste le roi de la fête.
"C’est la première fois qu’on fait le carnaval de Nice donc on veut en profiter et le coronavirus c'est pour demain", explique cette spectatrice. "Alors masque ou pas de masque, il y a d'autres masques aujourd’hui qui sont plus intéressants."
"Mon humble avis, je pense que ça valait le coup de le maintenir comme ça a été fait. J’invite les gens à se masquer, je préférerais voir des gens masqués, grimés, carnavalesquement que masqués avec des masques de protection", raconte Cédric, un autre spectateur.
Il faut dire que le carnaval de Nice génère aussi 30 millions d'euros de retombées économiques. En cette période où le tourisme risque d'être une victime collatérale du virus dans de nombreux pays du monde touchés par l'épidémie, c'est une manne non négligeable.