L'Etat français est autorisé à venir en aide à Air France à hauteur de sept milliards d'euros

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Tous droits réservés Christophe Ena/Copyright 2019 The Associated Press. All rights reserved.
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Par euronews
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Sept milliards d'euros vont être prêtés à la compagnie pour la sauver de la crise du coronavirus.

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Feu vert de Bruxelles, l’État français peut voler au secours d'Air France. La Commission européenne a autorisé ce lundi la France à octroyer un soutien de sept milliards d'euros à la compagnie pour affronter les conséquences de la crise du coronavirus.

Des aides qui n'auraient sûrement pas été autorisées en temps normal et si l'exécutif européen n'avait pas assoupli en mars ses règles sur les aides d’État. Mais la Commission reconnaît aujourd'hui que face à l'effondrement du trafic aérien, Air France risque la faillite et que le cas échéant, il "en résulterait probablement un préjudice grave pour l'économie française".

Les sept milliards d'aide sont répartis comme suit : quatre milliards de prêts bancaires garantis à 90% par l’État et trois milliards de prêt direct de l’État. En contrepartie, Air France devra engager  des mesures strictes en faveur de l'environnement telles que :

Une réduction de 50 % de ses émissions de CO2 sur ces vols domestiques d'ici fin 2024.

Un renouvellement de sa flotte

Atteindre l'objectif de 2 % de carburant alternatif durables d'ici 2025.

"Cette garantie et ce prêt d'actionnaire fourniront à Air France les liquidités dont elle a un urgent besoin pour résister aux répercussions de la pandémie", a précisé la commissaire européenne à la concurrence, Margrethe Vestagere.

La France et les Pays-Bas possèdent chacun 14 % du groupe franco-néerlandais que la compagnie aérienne forme avec KLM. Le gouvernement néerlandais projette pour sa part d'aider KLM à hauteur de deux à quatre milliards d'euros sous forme de prêts et garanties.

En Allemagne, un plan similaire est en discussion entre l’État et Lufthansa.

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