Coronavirus : près de 90 000 morts aux Etats-Unis depuis le début de l'épidémie

Coronavirus : près de 90 000 morts aux Etats-Unis depuis le début de l'épidémie
Tous droits réservés Kathy Willens/Copyright 2020 The Associated Press. All rights reserved.
Tous droits réservés Kathy Willens/Copyright 2020 The Associated Press. All rights reserved.
Par Vincent Coste avec AFP
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button

Pratiquement 1,5 million de cas sont recensés sur le territoire américain. L'ancien président des Etats-Unis a vivement critiqué son successeur pour sa gestion de la pandémie.

PUBLICITÉ

La nombre de décès en raison du coronavirus SARS-CoV-2 frôle les 90 000 aux Etats-Unis selon le décompte en temps réel de l'université américaine Johns Hopkins. 808 personnes ont été emportées par le Covid-19 lors des dernières 24 heures, soit le bilan le plus bas enregistré depuis le 10 mai. Ce lundi matin, Washington déplore 89 562 morts liées la maladie.

Les Etats-Unis sont pays le plus endeuillé et le plus touché au monde. 1 486 757 cas ont été détecté sur le territoire américain depuis le début de l'épidémie, ce qui représente plus de 30% des cas recensés sur Terre (plus 4,7 millions de cas et plus de 315 000 morts).

Une crise terrible, mais pas la Grande Dépression

Dans une rare interview, le patron de la banque centrale américaine (Fed), Jerome Powell, a estimé que l'économie américaine ne pourrait se remettre totalement du choc provoqué par la pandémie qu'avec un vaccin.

"Pour que l'économie se rétablisse complètement, il faut que les gens retrouvent pleinement confiance, il faudra peut-être attendre l'arrivée d'un vaccin", a-t-il déclaré interrogé sur CBS, dans le cadre de son émission emblématique "60 minutes".

Mais la crise économique provoquée par la pandémie présente "des différences fondamentales", avec la Grande Dépression, pour le dirigeant de la Fed, et la croissance devrait reprendre plus vite malgré un chômage très élevé et une profonde récession.

Pour autant, Jerome Powell pense qu'un pic du taux de chômage à 20 ou 25% est probable, et que la chute du PIB des Etats-Unis au deuxième trimestre aux Etats-Unis sera "facilement dans les 20, les 30%".

Les lignes de montages des "Big Three" redémarrent

Dans ce contexte, où le taux de chômage a grimpé a bondit de 3,5% en février à 14,7% en avril, les constructeurs automobiles américains se disent désormais prêts à retourner aux affaires, après avoir fermé leurs usines en mars pour combattre le virus.

Les trois géants de l'automobile de Détroit doivent progressivement reprendre la production en Amérique du Nord à partir de lundi, mais l'inquiétude devrait être palpable sur les chaînes de montage, où il est difficile de pratiquer la distanciation sociale et d'éviter les risques de propagation du coronavirus.

General Motors (GM), Ford et Fiat Chrysler Automobiles (FCA) assurent avoir pris des précautions pour protéger leurs employés alors que l'ouverture des usines automobiles marque une phase cruciale dans le redémarrage de l'économie américaine.

Tacle d'Obama

Le président américain Donald Trump se targue d'avoir fait de son pays celui qui teste le plus de ses habitants, mais son bilan face à la pandémie est jugé catastrophique par ses opposants.

Dans une sortie inhabituelle, l'ex-président Barack Obama a taclé à mots à peine couverts son successeur.

"Cette pandémie a enfin enterré l'idée que tant de nos responsables savent ce qu'ils font", a-t-il déclaré ce samedi s'adressant à des étudiants lors d'une cérémonie virtuelle de diplôme, devant des étudiants. "Nombre d'entre eux ne cherchent même pas à faire semblant d'être responsables".

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Mike Pence : "Je crois que l'Amérique est le leader du monde libre"

Procès Trump : aucun juré choisi à l'issue du premier jour

La loi texane criminalisant l'entrée illégale sur le territoire de nouveau suspendue en cour d'appel