Après la pandémie de coronavirus, une planète plus verte ?

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Par euronews avec AFP
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En cette journée mondiale de l'environnement, le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, a demandé vendredi à la communauté internationale de changer de cap afin de prendre davantage l'environnement en compte après la pandémie.

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Après plusieurs mois d'alerte rouge en raison de la pandémie de coronavirus, la planète va-t-il sortir de la crise plus vert ? Rien n'est moins sûr et c'est pourquoi, en cette journée mondiale de l'environnement, le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a demandé vendredi à la communauté internationale de changer de cap afin de prendre davantage l'environnement en compte après la pandémie.

"Il y a une opportunité incroyable de ne pas revenir au point où nous en étions, mais d'utiliser les fonds débloqués (par les gouvernements) pour créer des emplois verts, des opportunités vertes, des rénovations de bâtiments, des pistes cyclables dans les villes, des énergies renouvelables, ou comme le Pakistan l'a fait, avec la plantation massive d'arbres", a souligné Inger Andersen, la Directrice du Programme des Nations-Unies pour l'Environnement, interrogée par euronews.

Liens entre pandémie et environnement

Crise sanitaire et environnement sont étroitement liés pour l'éminente primatologue américaine Jane Goodall, qui impute l'émergence de la pandémie de coronavirus à la surexploitation de la nature par les hommes.

"Nous refusons depuis des années d'écouter les scientifiques qui étudient la transmission de virus des animaux aux humains, la transmission des bactéries des animaux aux humains", a-t-elle expliqué en duplex sur le plateau d'euronews World. "Et c'est parce que nous n'avons pas suffisamment respecté l'environnement, les espèces animales, les forêts, que le virus a pu se répandre."

Face à une population mondiale qui ne cesse de croître, il faudrait aujourd'hui l'équivalent d'1,6 fois la Terre pour pour répondre aux besoins de tous les humains de la planète. Et c'est sans compter le redémarrage des économies qui pourrait faire repartir les émissions carbone à la hausse.

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