Manifestations au Bélarus : Washington soutient la contestation

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Par Euronews
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"Nous souhaitons que le peuple du Bélarus ait les libertés qu'il réclame et qu'il pense être dans son intérêt", a déclaré le chef de la diplomatie américaine, Mike Pompeo.

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Des fleurs à la main pour exiger la fin de la répression policière et le départ d’Alexandre Loukachenko, à la tête du Bélarus depuis 26 ans. A Minsk, la capitale du pays, les manifestants se rassemblent de jour comme de nuit pour faire front commun, contre le régime autoritaire du président bélarusse.

Alexandre Loukachenko lui, a convoqué son "Conseil de sécurité", après une troisième nuit de troubles dans son pays. Une contestation jugée en déclin par le pouvoir :

"La base de tous ces soi-disant manifestants est constituée de personnes ayant un passé criminel et de chômeurs. S’ils n’ont pas de travail, alors qu’ils marchent dans les rues. C'est pourquoi je demande et je préviens tout le monde : à ceux qui ne travaillent pas, trouvez-vous un emploi", a déclaré Alexandre Loukachenko en réunion.

Les ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne se retrouveront vendredi, pour une réunion extraordinaire sur la question bélarusse.

De leur côté, les États-Unis ont apporté leur soutien aux manifestants tout en les appelant à ne pas sombrer dans la violence :

"Nous avons assisté à une élection qui nous a beaucoup préoccupé et qui ne s'est pas déroulée de manière libre ni équitable. Nous nous soucions de cela parce que nous nous soucions profondément du peuple bélarusse. Nous voulons, nous souhaitons que le peuple du Bélarus ait les libertés qu'il réclame et qu'il pense être dans son intérêt", a réagi Mike Pompeo, secrétaire d'État américain.

Dans la nuit de mardi à mercredi, les manifestants ont une nouvelle fois été violemment dispersés et un millier de personnes ont été arrêtées. Dans le sud du pays, la police a même tiré avec des armes à feu sur des protestataires.

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