Covid-19 : nouveau tour de vis en Europe

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Liberté de mouvements restreints à Madrid et dans le nord-ouest de l'Angleterre, les bars de Paris fermeront-ils lundi ? Le coronavirus imposent de nouvelles restrictions en Europe.

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Madrid et neuf communes voisines sous cloche.

Depuis vendredi soir, les 4,5 millions d'habitants concernés ne peuvent plus se déplacer que pour des raisons de première nécessité comme travailler ou étudier. Ils pourront en revanche circuler librement dans leur ville. Ce bouclage partiel imposé par le gouvernement est destiné à freiner la propagation du coronavirus dans la région la plus touchée d'Espagne.

"Toutes les décisions prises par le gouvernement espagnol sont fondées sur des critères scientifiques"

"Nous ne jugeons pas les procédures judiciaires que certaines institutions ont entamées. Ce que je voudrais transmettre, c'est ce que j'ai dit dès la première minute où nous avons commencé à gérer l'urgence sanitaire découlant de cette pandémie, c'est que toutes les décisions prises par le gouvernement espagnol sont fondées sur des critères scientifiques", explique Pedro Sanchez, le chef du gouvernement espagnol.

Insuffisant, trop tardif et dur à contrôler: le bouclage partiel de Madrid est critiqué par nombre d'épidémiologistes qui jugent par ailleurs le seuil de cas retenu pour agir beaucoup trop élevé.

En France, un weekend de sursis pour les bars de Paris et de sa proche banlieue. Le gouvernement se laisse jusqu'à lundi pour décider d'une nouvelle fermeture. Celle des salles de sports est injustifiée s'insurgent des manifestants à Paris.

Quant aux restaurants, ils espèrent pouvoir rester ouverts en renforçant encore leur protocole sanitaire : prise de température des clients à l'entrée, le recueil de leurs coordonnées et la limitation des groupes de convives à huit contre dix actuellement. Le Haut Conseil de la Santé publique doit émettre un avis sur les propositions des restaurateurs d'ici lundi, à l'issue duquel le gouvernement tranchera, a-t-on appris auprès du ministère de la Santé.

Brassards noirs et casseroles à la main, des restaurateurs français, se sont mobilisés vendredi devant leur établissement bien décidés à ne pas "mourir en silence", après avoir vu leur activité laminée par trois mois de fermeture et les nouvelles restrictions imposées depuis la semaine dernière par le gouvernement.

En Grande Bretagne, les restrictions s'étendent au nord-ouest de l'Angleterre. Dans cette région de 1,5 millions d'habitants, interdit de se rendre au domicile d'un tiers. Il est également recommandé de ne pas assister à des évènements sportifs ou d'entreprendre des déplacements non essentiels. Des mesures bien accueillies à Liverpool.

"Franchement, je pense que ce n’est pas quelque chose auquel moi ou les habitants de la ville nous nous opposerions si cela devait maîtriser le virus et faire baisser les infections virales" souligne Joe Anderson, le maire de Liverpool. "Ce qui préoccupe Liverpool, ce qui me préoccupe en tant que maire, c'est le fait que les entreprises de la ville, les bars, les restaurants, les hôtels, ne reçoivent pas le soutien financier que nous voyons dans toute l'Europe ".

Avec plus de 42.000 décès, le Royaume-Uni est le pays d'Europe le plus endeuillé par le virus.

Le Premier ministre Boris Johnson pourrait prendre de nouvelles mesures.

avec AFP

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