Classer Tchernobyl au patrimoine mondial de l'humanité, et pourquoi pas ?

La centrale de Tchernobyl, décembre 2020
La centrale de Tchernobyl, décembre 2020 Tous droits réservés AFP
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Par Maxime Biosse Duplan
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Trente-cinq ans après la plus grande catastrophe nucléaire de l'histoire, les autorités ukrainiennes ont demandé le classement du site à l'agence culturelle de l'ONU.

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Trente-cinq ans après la plus grande catastrophe nucléaire de l'histoire, les autorités ukrainiennes ont demandé le classement du site à l'agence culturelle de l'ONU.

Beaucoup d'Ukrianiens considèrent en effet qu'il faut conserver et perpétuer l'histoire de ce site et de tout ce qui fait sa renommée.

Maksym est guide dans la zone d'exclusion : "Tchernobyl est déjà une attraction mondialement connue. Les touristes viennent en Ukraine pour Tchernobyl. Mais malheureusement, ce lieu n'a pas de staut officiel. C'est pourquoi si le site est classé, ce sera tout bénéfice".

La centrale nucléaire, la ville fantôme de Pripyat, son parc d'attractions abandonné : tous ces lieux contnuent de fasciner... alors pas question pour le gouvernement de les abandonner.

Oleksandr Tkachenko, ministre ukrainien de la Culture : "Les touristes continuent d'affluer mais tout ce qui se trouve là-bas est en train de tomber en ruines. Et nous pensons qu'un tel patrimoine, qu'un tel héritage n'appartient pas seulement aux Ukrainiens, mais à toute l'humanité".

La série télé "Tchernobyl" a relancé l'intérêt pour le site et l'année dernière 100 000 visiteurs étrangers s'y sont rendus.

La décision de l'UNesco pourrait ne pas être rendue avant 2023.

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