Il y a aujourd'hui sur Terre davantage d'aires protégées, c'est bien, mais elles ne sont pas toujours très efficaces, selon un rapport de l'ONU.
Il y a aujourd'hui sur Terre davantage d'aires protégées, c'est bien, mais elles ne sont pas toujours très efficaces, selon un rapport de l'ONU.
Une bonne nouvelle, en matière de biodiversité, c'est suffisamment rare pour qu'on la remarque. Et cette bonne nouvelle, c'est qu'il existe sur Terre de plus en plus d'aires protégées.
En 2010, des engagements avaient été pris pour qu'au moins 17% des zones terrestres et 10% des zones marines soient protégées. Et ces objectifs ont été atteints, à en croire un rapport publié par l'ONU.
Le Programme des Nations unies pour l'Environnement (PNUE) salue les efforts des pays pour créer et aménager des espaces propices à la conservation de la biodiversité.
Mais - car il y a bien un bémol, la gestion de ces aires protégées laisse souvent à désirer : une réglementation pas assez stricte, ou des moyens financiers insuffisants.
Neville Ash est le directeur du Centre mondial de surveillance de la conservation de la nature, une structure dépendant du PNUE.
« Il y a beaucoup plus à faire pour aider à mieux relier entre elles les zones protégées, ce qui serait une priorité pour l'avenir, explique-t-il. Une autre priorité serait de veiller à ce que les sites importants pour la biodiversité soient inclus dans ces zones protégées -ce qui n'est pas toujours le cas. Pour le moment, il y a environ un tiers des sites importants pour la biodiversité qui ne font l'objet d'aucune protection. »
Les spécialistes de la biodiversité ont désormais le regard tourné vers la Chine où se tiendra en octobre, la COP15. Une réunion cruciale, censée fixer un nouveau cadre de protection de la nature jusqu'en 2050.
Un des objectifs des experts serait de doubler la surface des zones conservées, pour mieux protéger la biodiversité.