L'Albanie rapatrie de Syrie 5 femmes et 14 enfants de jihadistes

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Par euronews
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C'est la plus grande opération à ce jour dans le pays qui promet d'intensifier les retours.

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**L'Albanie a mené une troisième opération de rapatriement de femmes et enfants de jihadistes bloqués en Syrie. C'est la plus grande opération à ce jour dans le pays qui promet d'intensifier les retours. **

Des familles de combattants du groupe Etat islamique foulent de nouveau le sol européen. La scène se déroule à l'aéroport de Tirana, ce dimanche. L'Albanie a rapatrié cinq femmes et quatorze enfants de nationalité albanaise depuis le camp d'Al Hol, en Syrie. Ils ont voyagés via le Liban, en compagnie du ministre de l'Intérieur et du Premier ministre, Edi Rama.

"C'est à mon avis un événement très positif, et, bien sûr, nous ne nous arrêterons pas là. Une autre opération est en cours, le nombre de personnes concernées encore peu clair, car c'est un travail sur le terrain dans ces zones obscures où ils se trouvent", a déclaré le dirigeant albanais devant la presse.

Un événement rare

Rapatrier les familles de djihadistes bloqués au levant est une demande de l'ONU, mais elle n'est que très rarement entendue par les pays concernés. En Albanie, pays majoritairement musulman, il s'agit de la troisième opération de ce type, la plus importante à ce jour. 

Elle a été menée coinjointement avec d'autres services de renseignements et les autorités kurdes du nord de la Syrie, qui appellent, elles aussi, les Etats à agir. 

"Nous pensons que ces enfants sont des victimes innocentes qui n'ont pas commis de pêché, et que les pays doivent assumer leur responsabilité envers leurs enfants. En ce qui concerne les femmes, nous les remettons également à leur pays si nous n'avons pas la preuve qu'elles ont commis des crimes dans cette région", a commenté Abdul Karim Omar, co-directeur du département des Affaires étrangères du Kurdistan syrien. 

Dans des conditions humanitaires désastreuses, le camp d’Al-Hol abrite près de 65 000 personnes, dont environ 30 000 Irakiens et quelque 10 000 autres étrangers de nombreuses nationalités, selon les estimations des Nations Unies. La plupart des civils ont été amenés de force par les combattants kurdes en 2017.

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