Alberto Fujimori est emprisonné depuis 2007 au Chili pour sept chefs d'accusation, dont crimes contre l'humanité. Il pourrait être impliqué dans la vente illégale d'armes aux FARC lorsqu'il était encore au pouvoir.
Le nouveau gouvernement péruvien cherche à poursuivre Alberto Fujimori pour son implication présumée dans la vente illégale de fusils aux guérillas des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) aujourd'hui disparues, en 1999.
L'ancien président a été extradé au Chili en 2007 pour sept chefs d'accusation, dont crimes contre l'humanité. L'un d'eux lui a valu une peine de 25 ans de prison pour avoir commandité le meurtre de 25 Péruviens exécutés par des escadrons de la mort agissant à sa connaissance au cours de son mandat de 1990-2000.
Démission de la présidence
Outre cette vente illégale d'armes aux FARC, Alberto Fujimori a laissé le Pérou mêlé à plusieurs scandales de corruption, avant de fuir et de démissionner de la présidence en 2000.
Déjà en prison depuis 2007, il est toujours jugé pour d'autres affaires : notamment sa responsabilité présumée dans la mort de cinq femmes, ainsi que les blessures graves de 1300 autres, stérilisées contre leur gré **dans les années 90. **
L'ancien président, père de l'homme politique de droite Keiko Fujimori, est également jugé pour son implication présumée dans les meurtres de six paysans en 1992 qui ont été exécutés par des escadrons de la mort lors de leur combat contre le groupe terroriste du Sentier lumineux.