La France ne soutient pas Arctic LNG 2, en accord avec ses engagements lors de la Cop 26

Le site de Arctic LNG 2
Le site de Arctic LNG 2 Tous droits réservés Natalia KOLESNIKOVA / AFP
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Par Laurence Alexandrowicz
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La France était réticente à soutenir ce projet en Arctique. Lors de la COP26, Paris s’est engagée à ne plus financer les projets d’énergie fossile à l'étranger. Arctic LNG 2, usine de gaz naturel liquéfié en construction dans l'Arctique russe, n'aura donc pas le soutien financier de la France.

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La France était réticente à soutenir le projet Arctic LNG 2 en Arctique : lors de la COP26, Paris s’est engagée à ne plus financer les projets d’énergie fossile à l'étranger. Arctic LNG 2, gigantesque usine de gaz naturel liquéfié en construction dans l'Arctique russe, n'aura donc pas le soutien financier de la France, malgré la présence de TotalEnergie, l'un des partenaires privilégiés du projet aux côtés du producteur et exportateur de gaz naturel liquéfié russe Novatek.

Mais même sans la France, Arctic LNG 2 vient d'obtenir près de dix milliards d'euros de financement de banques russes et internationales, pour produire du gaz naturel dans la péninsule de Gydan.

"Le schéma de commercialisation et d'expédition du projet Arctic LNG-2 a été approuvé par les actionnaires : 80 % de la production sera expédiée vers les marchés asiatiques, explique Yuriy Eroshin, directeur commercial de Novatek pour le commerce extérieur du gaz et du GNL. Dans le même temps, grâce à la grande flotte de tanker pour transporter le gaz, le projet aura la flexibilité d'expédier vers les marchés asiatiques plus que 80% en fonction des conditions de glace, ainsi que vers l'Europe si nécessaire."

La Russie a profité du blocage du canal de Suez en mars dernier et de la fonte des glaces, une conséquence du réchauffement climatique, pour promouvoir sa route maritime dans l'Arctique. Elle permet aux navires de réduire de 15 jours le trajet vers les ports asiatiques par rapport au canal de Suez.

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