Le Kosovo interdit la tenue d'un référendum serbe sur son territoire

Le Premier ministre du Kosovo estime que l'organisation du référendum serbe dans son pays est contraire à la constitution.
Le Premier ministre du Kosovo estime que l'organisation du référendum serbe dans son pays est contraire à la constitution. Tous droits réservés AFP
Tous droits réservés AFP
Par Euronews
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

Les Serbes sont appelés à s'exprimer sur des changements constitutionnels. Mais il n'y aura pas de bureau de vote au Kosovo pour les quelque 100 000 serbes vivant sur son territoire.

PUBLICITÉ

Privés de vote. Les Serbes sont appelés à s'exprimer ce dimanche sur des changements dans leur constitution. Mais cette fois-ci il n'y aura pas de bureaux de vote dans les zones majoritairement peuplées par les Serbes au Kosovo. Le pays a interdit la tenue du référendum sur son territoire, estimant, selon le Premier ministre kosovar Albin Kurti, que "l'organisation du référendum de la République de Serbie au Kosovo viole la souveraineté et l'ordre constitutionnel. C'est contraire à notre constitution".

La police de Pristina a empêché mardi l'entrée au Kosovo de deux camions transportant les bulletins de vote. Les Serbes sont en revanche autorisés à voter par correspondance et uniquement dans un bureau de liaison du gouvernement serbe.

Les puissances occidentales ont encouragé les Serbes à voter à ce référendum et ont appelé Pristina à « leur permettre aux Serbes d’exercer leur droit de voter ».

Cette décision d'interdire le référendum pourrait attiser à nouveau des tensions entre les deux pays. La normalisation de leur relation est cruciale pour leur rapprochement du bloc européen.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Le Kosovo et la Serbie s'accusent mutuellement des tensions, l'OTAN appelle "à la retenue"

Pas de vote pour les Serbes du Kosovo

Les Serbes approuvent une réforme visant à renforcer l'indépendance judiciaire