La Coup pénale internationale ouvre une enquête pour crimes de guerre en Ukraine

La Coup pénale internationale ouvre une enquête pour crimes de guerre en Ukraine
Tous droits réservés Peter Dejong/Copyright 2020 The Associated Press. All rights reserved
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Par euronews avec AFP
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Le procureur de la Cour pénale internationale a annoncé "l'ouverture immédiate" d'une enquête sur la situation en Ukraine, où seraient perpétrés des crimes de guerre, après avoir reçu le feu vert de 39 Etats parties de la CPI.

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C'est une confirmation. La Cour pénale internationale a bien ouvert une enquête sur de possibles "crimes de guerre et crimes contre l'humanité" en Ukraine. L'annonce de la Cour ne porte pas que sur les faits qui se déroule en ce moment. L'enquête concerne tous les actes commis en Ukraine depuis le 21 novembre 2013.

Selon Amnesty International, dès les premiers jours de l'invasion russe, des exactions auraient été commises contre des cibles civiles et de citer un jardin d'enfants, un hôpital ou encore des immeubles résidentiels. Le bilan des victimes reste incertain : l'ONU parle de 136 civils tués, Kiev affirme qu'il y en a plus de 2000.

Mais selon Thijs Bouwknegt, de l'Institut d'études sur la guerre, l'holocauste et les génocides à Amsterdam, il y a peu de chance que Vladimir Poutine ou d'autres responsables russes soient poursuivis :

"La Cour pénale internationale est là pour s'en prendre aux personnes les plus responsables de crimes d'atrocité, il est donc normal qu'elle s'en prenne aux plus hauts responsables. En revanche, la probabilité qu'elle s'en prenne au président russe ou à toute autre personne de la hiérarchie militaire, par exemple, n'est pas très élevée. La Russie ne reconnaît pas les tribunaux et ne coopère pas avec eux. La CPI n'a pas de pouvoir d'exécution, elle n'a pas d'officiers de police pour aller arrêter une personne".

Ni la Russie ni l'Ukraine ne sont membres de la CPI mais Kyiv a accepté en 2014 sa juridiction.

A noter que dans son communiqué, la Cour pénale internationale ne cite pas la Russie mais dit s’intéresser aux actes de "de n’importe quel [belligérant] du conflit".

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