Nouvelles évacuations de civils depuis l'usine Azovstal

174 civils sont arrivés à Zaporijjia dimanche soir à bord de huit bus "depuis l'enfer de Marioupol".
174 civils sont arrivés à Zaporijjia dimanche soir à bord de huit bus "depuis l'enfer de Marioupol". Tous droits réservés AP / Francisco Seco
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Par Euronews avec AFP
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Une quarantaine de personnes ont pu rallier Zaporijjia après plusieurs semaines dans l'"enfer" des souterrains de l'usine sidérurgique.

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A Zaporijjia (sud-est), 174 civils, certains avec de jeunes enfants, sont arrivés dimanche soir à bord de huit bus "depuis l'enfer de Marioupol", a écrit sur Twitter la coordinatrice humanitaire des Nations unies pour l'Ukraine, Osnat Lubrani. Une quarantaine d'évacués provenaient de l'aciérie Azovstal.

Selon ses dernières informations, "il n'y a plus de civils" dans l'aciérie, a-t-elle indiqué à l'AFP, ajoutant cependant ne pas "être en mesure de le vérifier".

Des travailleurs humanitaires ont escorté des personnes âgées, y compris une vieille dame en fauteuil roulant, vers un centre d'accueil.

"Nous espérions tous les jours une évacuation", a déclaré Vladymyr Babeush, 41 ans, un évacué d'Azovstal qui travaillait dans l'usine. "Et maintenant, nous avons fini d'attendre. Nous sommes tellement reconnaissants envers toutes les personnes impliquées".

Un autre évacué, Dmytro, 17 ans, s'est dit "très fatigué" après dix-sept heures de bus. "Mais je suis heureux parce qu'il y a de l'air frais et que je suis en Ukraine", a-t-il ajouté.

Samedi déjà, M. Zelensky avait lancé: "Nous avons évacué les civils d'Azovstal", citant le chiffre de 300 personnes exfiltrées. 

Selon Ievguenia Tytarenko, une infirmière militaire dont le mari, membre du régiment Azov, est toujours dans l'usine Azovstal, "de nombreux soldats sont dans un état grave. Ils sont blessés et n'ont pas de médicaments". "La nourriture et l'eau manquent aussi".

"Nos unités dans la zone de l'usine d'Azovstal continuent d'être bloquées", a relevé dimanche l'état-major ukrainien, évoquant des "opérations d'assaut russes" avec "le soutien de l'artillerie et des tirs de chars".

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