Emmanuel Macron appelle les Français à lui donner une majorité claire lors des élections législatives ce dimanche.
PUBLICITÉEmmanuel Macron appelle les Français à lui donner une majorité claire lors des élections législatives.
La crainte d'une abstention massive
A l'approche du premier tour de scrutin ce dimanche, le président de la République a profité d'un déplacement officiel pour remettre la campagne électorale au centre du débat.
Une campagne qui jusqu'à présent passionne peu les Français lesquels pourraient être nombreux à s'abstenir. Une perspective qui inquiète le parti présidentiel.
Emmanuel Macron a tenu à rappeler l'importance de ce scrutin : "Je veux alerter les Françaises et les Français sur l'importance du choix qu'ils ont devant eux dès le 12 juin prochain. Si l'élection du président de la République est cruciale, l'élection des députés est décisive."
Les Républicains ne s'avouent pas vaincus
De son côté, le parti Les Républicains (LR) espère un sursaut après le naufrage de sa candidate Valérie Pécresse lors de l'élection présidentielle où elle était arrivée en 5ème position avec moins de 5% des voix.
Malgré cette défaite historique, le parti de droite traditionnelle n'entend pas s'avouer vaincu et tacle ses rivaux avant le vote :
"Pendant ces 5 ans, on n'a pas besoin d'avoir des gens qui veulent la révolution permanente et bloquer le pays pour tout et on n'a pas besoin de refaire un quinquennat qui sert à rien. C'est là que nous ferons la différence, et je pense que nous allons créer la surprise", a déclaré Christian Jacob, le leader des Républicains.
La dynamique de la Nupes, l'alliance de gauche
Les élections législatives ont déjà commencé pour les Français de l'étranger qui ont voté le week-end dernier.
Selon un récent sondage, la majorité présidentielle autour d'Emmanuel Macron arriverait en tête en nombre de sièges, mais sans certitude d'obtenir la majorité absolue.
Elle est sous la menace de la dynamique enclenchée par la Nupes, la coalition des formations de gauche constituée autour de Jean-Luc Mélenchon, qui pourrait rafler plus de 200 sièges (sur 577) à l’Assemblée nationale.