L'OMS livre ses conseils pour éviter que la variole du singe ne gâche la fête en Europe cet été

Des spectatrices à un concert de Thomas Helmig au festival de NorthSide Festival à Aarhus au Danemark le 3 juin 2022.
Des spectatrices à un concert de Thomas Helmig au festival de NorthSide Festival à Aarhus au Danemark le 3 juin 2022. Tous droits réservés HELLE ARENSBAK/Helle Arensbak
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Par Camille Pauvarel
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Inquiet de l'augmentation des cas de variole du singe en Europe, l'OMS livre ses conseils pour éviter une plus forte propagation en pleine période estivale propice aux rencontres et aux fêtes.

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L'été et ses festivals s'installent dans une grande partie du monde occidental et le garant de la coopération sanitaire mondiale alerte sur la propagation de la plus grande épidémie de variole du singe en dehors de l'Afrique.

Mercredi 15 juin, le bureau de l'Organisation mondiale de la Santé en Europe a indiqué que le Vieux-Continent était l'épicentre de la maladie. Avec 25 pays ayant signalé plus de 1 500 cas, soit 85% des infections globales. Il a donc livré plusieurs recommandations pour éviter que le virus ne s'implante durablement.

_"Nous sommes entrés dans les mois d'été dans l'hémisphère Nord avec le tourisme estival, divers événements dans le cadre des marches des fiertés, des festivals de musique et d'autres rassemblements de masse prévus dans toute la régio_n, entame Hans Kluge, directeur de l'OMS Europe, Ces événements sont d'importantes occasions de s'adresser à des jeunes, sexuelles actifs et très mobiles. La variole du singe n'est pas une raison d'annuler les événements, mais une occasion de les exploiter pour susciter un engagement plus important."

La variole du singe est une infection virale qui se manifeste principalement par une éruption cutanée et de la fièvre.

L'OMS demande aux organisateurs d'événements d'expliquer aux participants comment se protéger. Elle conseille aussi de s'isoler si l'on pense avoir des symptômes, d'éviter les contacts de peau à peau ou en face à face, y compris les rapports sexuels, avec toute personne présentant des symptômes et de nettoyer régulièrement les objets et les surfaces s'ils sont fréquemment touchés.

L'Organisation mondiale de la santé a aussi déclaré qu'elle créait un nouveau mécanisme de partage des vaccins pour enrayer l'épidémie de variole du singe. Elle envisage aussi de changer le nom du virus, appelé Monkeypox en anglais, le jugeant discriminant et stigmatisant. En effet, l'OMS préfère éviter les noms se référant à des régions géographiques et les noms d'animaux.

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