Urgence climatique : les niveaux de gaz à effet de serre battent encore des records

Coucher de soleil derrière une centrale électrique au charbon à Gelsenkirchen, en Allemagne, le 22 octobre 2022.
Coucher de soleil derrière une centrale électrique au charbon à Gelsenkirchen, en Allemagne, le 22 octobre 2022. Tous droits réservés Michael Sohn/Copyright 2022 The AP. All rights reserved
Tous droits réservés Michael Sohn/Copyright 2022 The AP. All rights reserved
Par Euronews avec AFP
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

Dioxyde de carbone, méthane et dioxyde d'azote ont atteint de nouveaux plus hauts en 2021, selon l'Organisation météorologique mondiale

PUBLICITÉ

"Les gouvernements ne sont pas à la hauteur de l'urgence climatique, il faut des mesures plus strictes", c'est l'opinion de près de 9 Européens sur 10 (87%), selon un sondage publié ce jeudi par BVA pour la Fondation Jean Jaurès et la Banque européenne d'investissement.

L'étude intervient au lendemain d'un énième cri d'alerte de l'ONU. L'agence pour le climat a prévenu que les derniers engagements internationaux en date sont "très loin" de répondre à l'objectif de l'accord de Paris pour limiter le réchauffement à 1,5 degrés Celsius. 

Les trois principaux gaz à effet de serre, le dioxyde de carbone, le méthane et le dioxyde d'azote ont atteint des niveaux records dans l'atmosphère en 2021. Petteri Taalas, secrétaire général de l'Organisation météorologique mondiale, souligne que "pour chacun de ces trois gaz, nous avons encore battu de nouveaux records, de sorte que nous n'avons pas vu de réelle amélioration dans l'atmosphère jusqu'à présent. Par exemple, ces deux dernières années, il y a eu des confinements dans de nombreux pays et les émissions de CO2 ont diminué, mais en raison de leur très longue durée de vie, nous n'avons constaté aucune amélioration dans l'atmosphère réelle".

Selon les experts, la surface de la Terre s'est déjà réchauffée de 1,2°C, de quoi déjà déclencher une succession mortelle et coûteuse de tempêtes, d'inondations, de sécheresses et de vagues de chaleur. Etudes et sondages se multiplient à quelques jours de la COP27, qui réunira les dirigeants mondiaux à Charm-el-Cheikh en Egypte.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Coup d'envoi de la COP27 pour réveiller le combat pour le climat

Octobre 2022 a été le mois d'octobre le plus chaud mesuré en France

Les Parisiens disent oui au triplement des tarifs de stationnement pour les SUV