La Croatie devrait intégrer l'espace Schengen au 1er janvier 2023

Contrôles à la frontière croate
Contrôles à la frontière croate Tous droits réservés Darko Bandic/AP
Tous droits réservés Darko Bandic/AP
Par Euronews
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

Le pays se prépare à intégrer l'espace de libre circulation, qui comporte actuellement 26 pays.

PUBLICITÉ

La Croatie doit rejoindre au 1er janvier 2023 l'espace Schengen, ce qui impliquera la fin des contrôles aux frontières avec la Hongrie et la Slovénie.

Le pays maintiendra toutefois ses checkpoints avec la Serbie, la Bosnie-Herzégovine et le Monténégro trois pays frontaliers qui ne sont pas membres de l'Union européenne.

Zagreb intègre ainsi la plus grande zone sans passeport au monde, regroupant actuellement 26 pays. Dès janvier, donc, les passages seront beaucoup plus fluides aux portes de la Slovénie.

"Il n'y aura plus d'officier de police à ce passage frontalier" indique Marijan Burić, officier de police et chef adjoint au poste frontière de Bregana.

"Les points de contrôle et les autres infrastructures restent en place en cas de réintroduction des contrôles. Mais, les rampes et les panneaux seront retirés pour permettre le libre passage des marchandises et des passagers" souligne-t-il.

La Slovénie, qui est en conflit depuis trois décennies avec la Croatie sur leur frontière maritime a tout de même soutenu l'entrée de Zagreb dans l'espace Schengen. Les frontières slovènes ne seront donc plus les frontières extérieures de l'Union. Cette compétence reviendra donc désormais à Zagreb.

Les ministres de l'Intérieur des États membres doivent donner leur ultime feu vert en décembre, ce qui devrait être une formalité. La Croatie abandonnera aussi au 1er janvier sa monnaie nationale, pour entrer dans la zone Euro.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

La péninsule de Pelješac en Croatie entre vignobles et sports nautiques

Hongrie : les électeurs sont divisés sur le rôle des élections européennes

Viktor Orbán dit non à l'immigration, à affirmation de genre et à la guerre