La frise du Parthénon, conservée à Londres, pourrait bientôt faire son retour à Athènes

La frise du Parthénon va peut-être bientôt faire son retour à Athènes - décembre 2014
La frise du Parthénon va peut-être bientôt faire son retour à Athènes - décembre 2014 Tous droits réservés Alastair Grant/AP
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Par Euronews avec AFP
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🏛️ D'après le quotidien britannique Le Telegraph, le British Museum, où sont conservés les marbres, serait en train de finaliser un accord pour un "prêt à long terme" à la Grèce et non une restitution totale.

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C'est un combat mené par Athènes depuis plus d'un siècle. Les précieux marbres du Parthénon, exposés depuis 1817 au Bristish Musuem à Londres, pourraient "bientôt" être remis à la Grèce.

Le quotidien d'information, Le Telegraph, révèle qu'après une année de négociation tenue secrètes, un accord serait en cours de finalisation. Mais il s'agit d'un "prêt à long terme" et non d'une restitution totale, la loi britannique empêchant le musée londonien de démanteler sa collection

Depuis le début du XXe siècle, la Grèce demande officiellement la restitution sans succès d'une frise de 75 mètres détachée du Parthénon ainsi que d'une des célèbres cariatides provenant de l'Erechtheion, petit temple antique également sur le rocher de l'Acropole, toutes deux pièces maîtresses du British Museum.

Londres affirme que les sculptures ont été "acquises légalement" en 1802 par le diplomate britannique Lord Elgin qui les a revendues au British Museum. Mais la Grèce soutient qu'elles ont été l'objet d'un "pillage" alors que le pays était sous occupation ottomane.

L'accord négocié entre le musée et la Grèce serait, selon les sources citées par le Telegraph, un accord de prêt pour que la frise retourne en Grèce rapidement. Mais ce "geste" ne mettrait pas fin à la querelle, Athènes entendant bien continuer à exiger un retour définitif.

Les médias grecs avaient déjà rapporté en décembre que des négociations secrètes étaient en cours depuis un an entre George Osborne et le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis.

Le gouvernement britannique avait alors rappelé que le British Museum était soumis à une loi de 1963 qui l'empêche de céder ou vendre des objets de sa collection, à part dans des conditions très limitées

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