Le numéro un mondial du tourisme TUI a annoncé suspendre tous ses vols passagers vers Rhodes.
Des milliers de vacanciers britanniques, allemands ou français attendaient dimanche à l'aéroport de Rhodes de quitter l'île grecque après avoir été chassés par les flammes et, pour certains, marché des heures dans la fournaise.
Ce violent incendie fait rage pour le sixième jour consécutif dans le sud de l'île.
Rhodes, qui a compté 2,5 millions d'arrivées de visiteurs en 2022, est l'une des principales destinations de villégiature en Grèce avec de nombreux hôtels tout le long de ses côtes orientales.
La télévision grecque a diffusé des images de longues files de piétons parfois en tenue de plage, certains tirant des valises, le long des routes de l'île samedi quand les évacuations ont été ordonnées.
Le numéro un mondial du tourisme TUI a annoncé suspendre tous ses vols passagers vers Rhodes, une décision également prise par la compagnie à bas coûts britannique Jet2.
Au total, douze localités du centre et du sud de l'île ont été évacuées, dont Lindos, l'une des principales attractions pour les voyageurs avec son Acropole perché en haut d'une colline.
Les milliers de personnes qui ont dû quitter leur habitation ou hôtel ont été mises à l'abri dans des gymnases, écoles ou centres de conférence pour la nuit. Certaines s'apprêtaient dimanche soir à y passer une seconde nuit.
La Grèce est frappée depuis dix jours par une canicule qui s'est accentuée ce week-end avec des températures de plus de 46°C localement.
L'incendie de Rhodes a été attisé par des vents violents alors que dimanche, selon les services nationaux météorologiques EMY, le thermomètre affichait 36°C.