Les indépendantistes catalans de Junts faiseurs de rois

Un rassemblement à l'initiative de l'Assemblée nationale catalane, dans les rues de Barcelone, le 24 juillet 2023.
Un rassemblement à l'initiative de l'Assemblée nationale catalane, dans les rues de Barcelone, le 24 juillet 2023. Tous droits réservés JOSEP LAGO/AFP or licensors
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Par Cristina GinerMaxime Bayce
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Le parti de Carles Puigdemont, toujours en exil en Belgique, pourrait être décisif lors des négociations gouvernementales qui ont déjà débuté. Il pourrait monnayer très cher sa non-opposition à Pedro Sanchez.

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En Espagne, tous les regards sont braqués vers les indépendistes Ctaalans. Le parti Junts de Cales Puigdement pourrait décider du retour de Pdro Sanchez à la tete du gouvernelent

Près de six ans après le référendum de 2017 et la répression qui s'en est suivi, Barcelone redevient le centre de la vie politique espagnole. La raison : le parti indépendantiste Junts, dont le patron n'est autre que Carles Puigdemont, pourrait être indispensable au retour de Pedro Sanchez au poste de Premier ministre. Un geste qu'il compte bien monnayer.

"La proposition de Junts por Catalunya est très claire. Il s'agit de l'exercice du droit à l'autodétermination et de l'amnistie, logiquement. Une amnistie qui n'a pas été résolue par les quelques grâces accordées par le gouvernement", fait valoir Josep Rius, porte-parole de JuntsXCatalunya.

Si tous ses autres alliés le soutiennent, Pedro Sánchez aura besoin que les sept députés de Junts s'abstiennent pour être à nouveau investi par le Parlement.

"Le PSOE a dit activement et passivement que l'unité de l'Espagne n'est pas quelque chose qui ne peut être remis en question. En ce sens, il semble difficile pour le PSOE de négocier dans ces conditions. Junts n'a pas autant d'intérêt à former ou à forcer une coalition avec le PSOE et Sumar. Nous verrons donc, je pense, ce qu'il en est dans les mois à venir", estime Marc Guinjoan, analyste politique.  

Ce lundi le parquet espagnol a néanmoins réactivé le mandat d'arrêt européen qui vise Carles Puigdemont, actuellement toujours en exil en Belgique.

"Un jour, vous êtes décisif pour former un gouvernement espagnol, le lendemain, l'Espagne ordonne votre arrestation"a-t-il ironisé sur Twitter.

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