Loukachenko "couvre les arrières" de Poutine

Alexandre Loukachenko accorde un entretien à l'agence Belta
Alexandre Loukachenko accorde un entretien à l'agence Belta Tous droits réservés Handout / Belarusian presidential press service / AFP
Tous droits réservés Handout / Belarusian presidential press service / AFP
Par Euronews
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

Alexandre Loukachenko promet qu'il n'était pas au courant que l'invasion de l'Ukraine se préparait et que Poutine lui a demandé de "couvrir ses arrières."

PUBLICITÉ

Alexandre Loukachenko promet qu'il ne savait pas que la Russie se préparait à envahir l'Ukraine et que Vladimir Poutine lui a demandé de "couvrir ses arrières".

À en croire le président bélarusse, il y a un peu plus d'un an et demi, juste avant le début de l'invasion de son voisin, Vladimir Poutine craignait "un coup dans le dos des Occidentaux."

Alexandre Loukachenko, président bélarusse : "Je vous jure qu'il n'a jamais été question que la Russie prenne des mesures contre l'Ukraine. La seule chose est que quelques jours ou un jour avant, je ne me souviens plus, nous nous sommes rencontrés dans sa résidence et avons discuté de la situation qui s'était développée. Il m'a alors dit exactement ces mots. Je vous les dis pour la première fois : "Écoute, Sasha, tu sais il y a un problème. Si, Dieu nous en préserve, quelque chose arrivait... Tout peut arriver... Tu couvres mes arrières, s'il te plaît."

Au cours de ce même entretien accordé l'agence bélarusse Belta, Alexandre Loukachenko estime qu'il n'y a plus aucune menace de rébellion militaire en Russie.

Selon le président bélarusse, "personne ne va renverser Poutine".

En juin dernier, des mercenaires russes du Wagner avaient marché sur Moscou et Alexandre Loukachenko assure avoir convaincu leur chef Evgueni Prigojine de renoncer à ses projets.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Un citoyen lituanien est mort dans une prison au Bélarus

Bélarus : élections étroitement contrôlées, l'opposition appelle au boycott

Un prisonnier politique bélarusse meurt d'une pneumonie faute de soins médicaux