Donald Trump face à la justice en pleine campagne électorale

Le premier procès au pénal contre Donald Trump s'ouvrira le 4 mars 2024
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Par euronews avec agence
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La prochaine campagne électorale américaine s'annonce mouvementée : Donald Trump sera jugé à partir du 4 mars 2024 par un tribunal fédéral. Il est accusé d'avoir manoeuvré pour inverser le résultat de l'élection de 2020.

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Ses avocats réclamait un report. Mais la juge Tanya Chutkan, qui présidera les débats, a tranché. Donald Trump sera jugé en mars prochain à Washington, trois ans, deux mois et six jours après le 6 janvier 2021, date de l'assaut du Capitole par des centaines de partisans de Donald Trump chauffés à blanc pour y empêcher la certification de la victoire de son adversaire démocrate Joe Biden.

Il s'agira donc du premier procès au pénal pour l'ex-président américain et favori des primaires républicaines. 

L'avocat de Donald Trump, John Lauro, s'est indigné avec véhémence contre la proposition de date de l'accusation, en janvier 2024.

Quant à Donald Trump il a dénoncé la date de son procès comme une "ingérence électorale".

Pour l'accusation, la procureure Molly Gaston a invoqué "l'intérêt public extraordinaire pour un procès rapide", compte tenu du fait que "le prévenu est accusé de crimes historiques" pour un président en exercice au moment des faits.

Pour sa défense, le milliardaire républicain a accusé, sans preuves, ce lundi, le président Biden d'être responsable de ses inculpations, qualifiant à nouveau le dirigeant démocrate de "crapule"

L'étau judiciaire se reserre un peu plus pour Donald Trump : il doit également être jugé à partir de fin mars 2024 dans l'Etat de New York pour des paiements suspects à une ancienne actrice de films X, et en mai 2024 par un tribunal de Floride (sud-est) pour sa gestion négligente de documents confidentiels après son départ de la Maison Blanche.

La date de son procès dans une quatrième affaire, celle de pressions électorale en Géorgie en 2020, inculpation qui lui a valu la semaine dernière sa prise de photo d'identité judiciaire, un cliché déjà historique pour un ancien président, n'a pas encore été fixée.

Quelle conséquence pour la campagne électorale ?

Pour Whit Ayres, un consultant politique républicain, un acquittement du 45e président des Etats-Unis à son premier procès à venir, quel qu'il soit, contribuerait à rendre son avance dans les primaires républicaines irréversible.

"Je ne vois pas comment il serait possible de l'arrêter" dans sa course à l'investiture, a-t-il dit dans une interview en ligne. "Mais s'il est condamné pour une accusation grave, je ne sais pas comment les gens réagiraient", a-t-il poursuivi, "parce que nous n'avons jamais connu de situation qui ressemble de près ou de loin à celle-ci"

L'ouverture du procès de l'ex-président tomber la veille du super Tuesday, l'une des plus grosses échéances des primaires républicaines dans la course à la présidentielle.

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