Afghanistan : la France accueille cinq femmes afghanes menacées par les talibans

Parmi les cinq femmes accueillies en France ce lundi on retrouve notamment une ancienne directrice d’université, une consultante pour des ONG et une présentatrice de télévisio
Parmi les cinq femmes accueillies en France ce lundi on retrouve notamment une ancienne directrice d’université, une consultante pour des ONG et une présentatrice de télévisio Tous droits réservés Cleared
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Par Euronews avec AFP
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Cinq femmes afghanes réfugiées au Pakistan pour échapper aux talibans seront accueillies en France ce lundi. Les ONG appellent Paris à mettre en place un couloir humanitaire dédié aux femmes.

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Une première modeste, mais symbolique. La France a accueilli ce lundi cinq Afghanes menacées par les talibans et exilées au Pakistan voisin. Cette opération d'évacuation était réclamée de longue date par leurs soutiens, qui appellent Paris à mettre en place un couloir humanitaire dédié aux femmes.

Anciennement directrice de l'université des Sciences, consultante pour des ONG, présentatrice de télévision ou encore enseignante dans une école secrète de Kaboul, ces femmes ont en commun de ne pas avoir pu bénéficier des ponts aériens vers les pays occidentaux lors de la chute du pouvoir aux mains des talibans. Et d'avoir dû fuir par leurs propres moyens vers le Pakistan.

Naveen Hashim, militante des droits des femmes et ancienne chercheuse, raconte : "je travaillais pour le gouvernement, j'étais conseillère du ministre de l'Intérieur et j'ai été menacée par les talibans. Alors j'ai fui l'Afghanistan et je suis allé au Pakistan."

Muzhgan Feraji, ancienne journaliste qui a également pris part à l'évacuation, ajoute : "n'oubliez pas l'Afghanistan. Les femmes afghanes, notre peuple, nous avons juste besoin de votre soutien et du soutien des Nations Unies."

Les cinq femmes ont été hébergées d’abord dans un centre de "transit" en région parisienne, enregistrées comme demandeuses d’asile puis orientées vers des hébergements "de longue durée", le temps que l’Office français de protection des réfugiés et apatrides statue sur leurs dossiers.

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