Vaste activité diplomatique pour tenter d'apporter de l'aide humanitaire à Gaza : l'enclave palestinienne est sous blocus depuis les prises d'otages et les tueries du Hamas.
L'ONU avertit qu'il ne reste plus que 4 à 5 jours de vivres dans les magasins de la bande de Gaza.
La semaine dernière, le ministre de l'énergie israélien Israël Katz a prévenu que le blocus serait maintenu tant que les otages du Hamas ne seraient pas libérés.
De son côté, la présidente de la Commission européenne Ursula Von der Leyen a annoncé le lancement d'un pont aérien vers l'Egypte pour apporter de l'aide aux civils de Gaza.
Ursula von der Leyen, Présidente de la Commission européenne : "La Commission a annoncé le triplement de l'aide humanitaire pour les civils de Gaza, soit 75 millions d'euros, et nous lançons un pont aérien humanitaire de l'UE vers Gaza via l'Egypte. Les deux premiers vols commenceront cette semaine."
Le chancelier allemand se dit inquiet d'un embrasement du Proche-Orient et se rend en Israël et en Egypte pour appuyer les efforts de résolution du conflit.
Olaf Scholz, Chancelier allemand : "En ce qui concerne la visite ultérieure en Egypte, il s'agit de maintenir constamment des discussions avec tout le monde et de développer une perspective qui prévienne de telles escalades. Il y a aussi la question de l'organisation de l'aide humanitaire."
À New York, le Conseil de sécurité des Nation unies a rejeté une résolution proposée par la Russie pour "un cessez-le-feu humanitaire" entre Israël et le Hamas.
La France, les Etats-Unis, le Japon et le Royaume-Uni s'y sont opposés.
L'ambassadrice britannique à l'ONU Barbara Woodward a expliqué que Londres "ne pouvait pas soutenir une résolution qui évite de condamner les attaques terroristes du Hamas."