L'ONU affirment que 50 000 femmes enceintes dans Gaza, 5 500 doivent accoucher dans un mois

Des médecins palestiniens soignent un bébé né prématurément à l'hôpital Al Aqsa de Deir el-Balah, dans la bande de Gaza, le dimanche 22 octobre 2023.
Des médecins palestiniens soignent un bébé né prématurément à l'hôpital Al Aqsa de Deir el-Balah, dans la bande de Gaza, le dimanche 22 octobre 2023. Tous droits réservés Adel Hana/Copyright 2023 The AP. All rights reserved.
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Par Euronews
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Comment imaginer accoucher dans l'enfer qu'est devenu la bande de Gaza, dans le bruit des bombes et au milieu des gravats ? L'ONU affirment que 50 000 femmes enceintes dans Gaza, 5 500 doivent accoucher dans un mois.

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Comment imaginer accoucher dans l'enfer qu'est devenu la bande de Gaza, dans le bruit des bombes et au milieu des gravats ?

Selon les Nations Unies, il y a environ 50 000 femmes enceintes dans l'enclave palestinienne bombardée par Israël, et parmi elles, 5 500 doivent donner naissance à leur enfant d'ici un mois, dans des conditions sanitaires catastrophiques.

Ces bébés de la guerre, s'ils survivent, devront aussi attendre pour obtenir une citoyenneté et une identité officielle, car dans ce territoire bombardé, impossible d'obtenir les documents nécessaires.

En outre, le manque critique de carburant dans la bande de Gaza met en péril le fonctionnement des couveuses de plus de 120 nouveau-nés prématurés, d'après un décompte du Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef).

Après plus de deux semaines de guerre entre le Hamas et Israël, les hôpitaux de l'étroit territoire palestinien font face à de graves pénuries des approvisionnements nécessaires au soin des milliers de blessés qui affluent, alertent les organisations humanitaires.

"Actuellement, nous avons plus de 120 nouveau-nés dans des couveuses, dont 70 sous ventilation mécanique et bien entendu, c'est pour eux que nous sommes particulièrement préoccupés", a déclaré le porte-parole de l'Unicef à Jérusalem, Jonathan Crickx.

Si Israël a donné son feu vert à l'entrée d'aide humanitaire, dont une première livraison limitée a été faite samedi depuis l'Egypte, le carburant en est exclu. L'ONU a insisté samedi sur la nécessité d'acheminer aussi du carburant à Gaza.

L'OMS a précisé que les hôpitaux gazaouis avaient déjà épuisé leurs réserves.

D'autres réserves ont été allouées aux générateurs des hôpitaux pour maintenir les soins les plus nécessaires.

Les bébés prématurés sont soignés dans sept services de néonatalogie répartis dans la bande de Gaza.

"S'ils sont placés dans des incubateurs à ventilation mécanique (couveuses, NDLR), à partir du moment où l'électricité est coupée, nous nous inquiétons pour leur survie", a déclaré M.Crickx.

Le ministère de la Santé de Gaza, un territoire contrôlé par le mouvement islamiste palestinien du Hamas, a déclaré que 130 bébés prématurés étaient "en danger de mort" en raison du manque de carburant.

Environ 160 femmes accouchent chaque jour à Gaza, selon le Fonds des Nations unies pour la population, qui estime par ailleurs que 50 000 femmes enceintes vivent actuellement sur ce territoire.

Sources additionnelles • ONU

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