L'école de l'ONU à Khan Younès, lieu de répit pour des centaines d'enfants palestiniens

Enfants palestiniens dans l'école de l'ONU à Khan Younès, dans la bande de Gaza, 29 octobre 2023
Enfants palestiniens dans l'école de l'ONU à Khan Younès, dans la bande de Gaza, 29 octobre 2023 Tous droits réservés Euronews
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Entre les bombardements, la vie reprend ses droits dans les écoles de l’ONU qui servent de refuge à des milliers de famille palestiniennes de la bande de Gaza.

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Quand les bombardements s’arrêtent, entre deux accalmies, un semblant de normalité ressurgit dans les écoles de la bande de Gaza gérées par l'ONU, comme celle-ci à Khan Younès.  

Devenues lieux de refuge pour des milliers de familles, ces écoles permettent aux enfants du territoire palestinien de retrouver un quotidien, alors que tout s’est violemment arrêté le 7 octobre.

Au milieu de la destruction et du chaos de la guerre, certains tentent d’aider les enfants, comme Mahmoud Al-Baraghiti, psychologue pour enfants : 

"Nous savons que le langage le plus important pour les enfants est le langage du jeu, et ils ont été privés de ces jeux, privés d'écoles et de tous leurs droits humains. Les bruits des bombardements, de jour comme de nuit, provoquent des états de peur et de panique, surtout chez les enfants."

Sur fond d'explosions, et malgré les risques omniprésents, les enfants parviennent à trouver des moments de répit en jouant avec leurs amis.

Amir Shaat, animateur de jeunesse, y parvient, même si c'est difficile : 

"Même le fait d'essayer d'arriver ici pour être avec les enfants est dangereux. Mais notre rôle, en tant qu'animateurs de jeunesse, est de sourire aux enfants et de jouer avec eux, et c'est un travail permanent."

Pour Yassin Abu Jamea, élève dans une autre école de Gaza, ça fonctionne : 

"J'aime jouer avec les enfants et les plus grands. Et peut-être que je peux oublier la guerre et le bruit des obus pour un petit moment".

 La petite Aseel Abu Taima, écolière elle-aussi, témoigne : 

"La maison de mon oncle a été bombardée. Je l'ai vue et j'ai eu très peur, puis nous nous sommes réfugiés à l'école. Je suis très heureuse aujourd'hui parce qu'on joue à nos jeux à l'école."

 Quant à la lycéenne, Jenan Abu Toaima, elle s'exprime en anglais et tient un discours ferme : 

"Il n'y a pas d'eau potable ni de nourriture, le droit humain le plus fondamental. Nous ne pouvons pas dormir à cause du bruit des avions israéliens."

La guerre entre Israël et le Hamas fait des ravages parmi les jeunes de la région. 

L'ONU estime qu'entre deux et trois mille enfants palestiniens sont morts dans les frappes israéliennes. 

Et plus de 30 enfants israéliens ont été tués par les terroristes du Hamas lors du raid du 7 octobre.

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