Les leaders de quatre pays d'Europe centrale se sont retrouvés à Prague pour la réunion annuelle du groupe de Visegrad. L'objectif : trouver un terrain d'entente sur l'Ukraine.
La République tchèque, la Pologne, la Hongrie et la Slovaquie ont en effet récemment divergé sur le soutien militaire à apporter à Kiev.
Petr Pavel, Président tchèque : "L'agression russe nous affecte tous. Le soutien à l'Ukraine est donc essentiel pour notre sécurité, mais il s'agit aussi d'une action naturellement humaine. La Russie doit être tenue pour responsable des pertes en vies humaines et des dégâts, c'est pourquoi nous devons résolument soutenir l'Ukraine et ses citoyens par tous les moyens. Il y va de notre intérêt. "
La République tchèque et la Pologne ont soutenu l'Ukraine depuis fevrier 2022. Mais les relations de Varsovie avec Kiev se sont envenimées ces derniers mois en raison de l'entrée de céréales ukrainiennes sur le marché polonais.
Côté hongrois, le Premier ministre Viktor Orbán a toujours refusé de fournir des armes à l'Ukraine et a même menacé d'opposer son veto aux programmes d'aide financière de l'UE à Kiev.
Enfin, la Slovaquie, dirigée par le nouveau Premier ministre Robert Fico, a mis fin à son programme d'aide militaire. Une promesse emblématique de la dernière campagne législatives signe d'une érosion du soutien à l'Ukraine dans le pays