A la COP 28, coup de projecteur sur les effets néfastes du dérèglement climatique sur la santé, lundi. A Bruxelles, une marche pour le climat a eu lieu dimanche.
Parsemée de gratte-ciels, la ligne d'horizon de Dubaï était obscurcie par la pollution lundi, alors que les délégations réunies à la conférence de l'ONU sur le climat se penchaient sur les effets néfastes du dérèglement climatique sur la santé.
Les visiteurs ont pu traverser des « nacelles de pollution », un ensemble de trois dômes géodésiques interconnectés conçus pour simuler la qualité de l’air dans trois villes, Londres, New Delhi et Pékin.
"Lorsque vous vous y rendez, vous sentez le niveau de pollution de ces villes", explique Jane Burston, Directrice générale du Fonds pour l'air pur.
L’impact du dérèglement climatique sur la propagation de maladies, y compris le choléra et le paludisme, est notamment une préoccupation majeure.
777 millions de dollars ont été promis pour les maladies tropicales négligées pour améliorer la vie de 1.6 milliard de personnes à l’occasion du Forum Reaching the Last Mile organisé dans le cadre de la COP 28.
C'est la première fois que la santé est à l'agenda du sommet de l'ONU sur le climat.
Pendant ce temps, des manifestations ont eu lieu dans plusieurs métropoles européennes pour exiger des mesures urgentes contre le changement climatique.
À Bruxelles, au moins 20 000 personnes ont participé dimanche à une marche pour le climat, organisée par la Coalition climat qui réunit 90 organisations de la société civile belge.
L'intégration des questions climatiques à la présidence belge du Conseil de l’Union européenne qui débute le 1er janvier, était une de leurs principales revendications.