La proposition égyptienne d'un arrêt des combats ne convainc pas : Israël estime que ses objectifs ne sont pas atteints et le Hamas n'envisage pas une trêve partielle.
La médiation égyptienne ne convainc ni Israël ni le Hamas.
Benyamin Netanyahou estime que "la bataille sera longue" et un responsable du Hamas cité par Associated Press explique qu'une "trêve partielle" n'est pas envisagée.
Sur le terrain, Gaza ville est ravagée et par la guerre et l'hôpital Al-Aqsa surchargé.
Sean Casey, coordinateur de l'équipe médicale d'urgence, Organisation mondiale de la santé (OMS) :
"Les médecins et infirmières font de leur mieux. Leur meilleur ne sera jamais suffisant tant qu'il n'y aura pas de cessez-le-feu."
Israël estime que vingt des otages du Hamas sont morts ou ont été tués pendant leur captivité.
Une centaine sont encore aux mains de leurs geôliers dans la bande de Gaza.
En Israël, les familles des otages font pression sur le gouvernement.
Yael Kalderon Huberman, cousine d'un otage israélien : "Et nous sommes ici parce que nous savons que le cabinet de guerre se réunit aujourd'hui et nous voulons montrer notre présence, c'est important pour nous qu'ils en soient conscients, que nous sommes ici. Nous avons confiance en eux et croyons en eux, qu'ils seront capables de prendre des décisions courageuses qui ramèneront nos proches à la maison."
Une messe de Noël s'est tenue ce lundi à Gaza pour les catholiques de l'enclave palestinienne.
Au même moment, le pape François appelait de son côté à un cessez-le-feu immédiat et à la libération de tous les otages.