Pour la huitième journée consécutive, l'opposition serbe dénonce les irrégularités des législatives du 17 décembre : Moscou accuse l'influence déstabilisatrice de l'Occident.
En Serbie, le fossé entre l'opposition et le pouvoir s'élargit.
Désormais, en plus de dénoncer les fraudes aux législatives du 17 décembre, les manifestants exigent la libération des 35 protestataires arrêtés dimanche.
Serbie contre la violence est une coalition pro-européenne, c'est la plus grande formation politique d'opposition du pays.
Miroslav Aleksic de la coalition "La Serbie contre la violence" s'adressant aux étudiants : "Vous êtes la fierté et l'avenir de la Serbie, et c'est à vous de choisir dans quel pays vous vivrez. Merci de vous battre pour votre ville et votre Serbie dans ces rues".
Moscou vient au secours du président serbe Aleksandar Vučić
La porte-parole de diplomatie russe Maria Zakharova accuse "l'Occident" de "chercher à déstabiliser la situation".
Son chef parle de troubles venus de l'étranger.
Dmitry Peskov, porte-parole du Kremlin : "Il y a des processus et des tentatives de forces tierces, en particulier des tentatives de l'étranger, de provoquer de tels troubles à Belgrade... Nous ne doutons pas que la direction de la République assurera l'État de droit dans le pays."
À Belgrade, les étudiants forment le gros des manifestations et estiment que les listes électorales sont à l'origine de la fraude aux législatives.
Plusieurs militants ont entamé une grève de la faim et réclament l'annulation des résultats.