Après le Colorado, le Maine exclut Donald Trump des primaires républicaines

L'ancien président américain Donald Trump, 2023.
L'ancien président américain Donald Trump, 2023. Tous droits réservés Charlie Neibergall/Copyright 2023 The AP. All rights reserved
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Par Euronews avec AP
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La Cour suprême des États-Unis doit décider si l'ancien président américain reste éligible pour poursuivre sa campagne.

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La secrétaire d'État démocrate du Maine a retiré jeudi Donald du bulletin de vote des primaires présidentielles de l'État en vertu de la clause d'insurrection de la Constitution, devenant ainsi le premier responsable électoral à prendre des mesures unilatérales alors que la Cour suprême des États-Unis s'apprête à décider si l'ancien président américain reste éligible pour poursuivre sa campagne.

La décision de la secrétaire d'État Shenna Bellows fait suite à un arrêt rendu en décembre par la Cour suprême du Colorado, qui a exclu Donald Trump du scrutin en vertu de l'article 3 du 14e amendement. Cette décision a été suspendue jusqu'à ce que la Cour suprême des États-Unis décide si Donald Trump est exclu par cette disposition datant de la guerre de Sécession, qui interdit à ceux qui "se sont engagés dans une insurrection" d'exercer une fonction.

Le camp Trump a d'ores et déjà déclaré qu'il ferait appel de la décision de Shenna Bellows devant les tribunaux de l'État du Maine, et il est probable que la plus haute juridiction du pays aura le dernier mot sur la question.

"Je n'ai pas pris cette décision à la légère", a expliqué Mme Bellows dans un texte de 34 pages. "Je suis consciente qu'aucun secrétaire d'État n'a jamais privé un candidat à la présidence de l'accès au scrutin sur la base de la section 3 du 14e amendement. Je n'oublie pas non plus qu'aucun candidat à la présidence ne s'est jamais livré à une insurrection".

Le camp Trump a immédiatement critiqué cette décision. "Nous assistons, en temps réel, à une tentative de vol d'une élection et à la privation des droits de l'électeur américain", a déclaré Steven Cheung, porte-parole de la campagne, dans un communiqué.

La décision de jeudi démontre la nécessité pour la plus haute juridiction du pays, qui n'a jamais statué sur l'article 3, de clarifier ce que les États peuvent faire.

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