L'armée israélienne annonce le retrait de cinq brigades de combat, qui participent à l'offensive terrestre dans la bande de Gaza. Le premier ministre israélien est décidé à poursuivre la guerre, malgré la situation humanitaire catastrophique.
L’armée israéliennes a étendu dimanche son offensive militaire dans l'ensemble de la bande de Gaza, dans le même temps elle a annoncé, qu'elle va retirer cinq brigades de combat ayant participé à l'invasion terrestre de la bande de Gaza. Trois autres brigades d’entrainement devraient également se retirer en fonction de la situation et de l'évolution des combats.
La radio de l'armée israélienne a indiqué que trois brigades d'entraînement, en plus des 551e et 14e brigades de réserve, se retireront "conformément à l'évaluation de la situation", se retireront "en fonction de l'évaluation de la situation et de l'évolution des combats".
Malgré la situation humanitaire catastrophique et les accusations de génocide, Benjamin Netanyahu, le Premier ministre israélien, a décidé à poursuivre sa guerre jusqu'à "élimination complète du Hamas"
Cimetière de l'hôpital de guerre de Gaza
Au moins 100 personnes ont été tuées et 286 blessées lors d'attaques israéliennes contre des maisons dans le centre de Gaza au cours des dernières 24 heures, selon le ministère de la santé.
Le bureau des médias du gouvernement de la bande de Gaza déclare avoir enregistré 1825 "massacres" israéliens au cours des 85 derniers jours sur le territoire sous blocus.
Les attaques israéliennes ont fait 28 822 morts et disparus, dont 9 100 enfants, d'après le ministère de la santé palestinien.
Certaines parties de la cour de l'hôpital Al-Chifa, dans la ville de Gaza, sont devenues un cimetière pour les personnes tuées depuis que les troupes israéliennes ont assiégé le plus grand hôpital de la bande de Gaza.
La zone proche de l'hôpital a été le théâtre d'attaques intenses depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, le 7 octobre.
Des dizaines de Palestiniens déplacés se sont rassemblés pour manger des repas préparés par une cuisine alimentaire à Rafah, dimanche.
La guerre a déclenché une crise humanitaire, un quart des habitants de la bande de Gaza sont menacés de famine, selon les Nations unies.
Seuls 10 % de la nourriture nécessaire aux 2,2 millions d'habitants du territoire sont entrés à Gaza au cours des 70 derniers jours, selon les Nations unie