2023, l'année la plus chaude jamais enregistrée dans le monde

En Californie, les chaleurs extrêmes ont été enregistrées dans le Parc de la Vallée de la mort (16 juillet 2023)
En Californie, les chaleurs extrêmes ont été enregistrées dans le Parc de la Vallée de la mort (16 juillet 2023) Tous droits réservés AP
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Par euronews avec agences
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Après les données publiées par les responsables du programme européen Copernicus, trois institutions scientifiques, dont l'Organisation météorologique mondiale, ont confirmé à leur tour vendredi que l'année 2023 avait été l'année la plus chaude jamais enregistrée.

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Ce sont cette fois trois des grandes institutions non européennes qui le confirme à leur tour : l'année 2023 aura bien été l'année la plus chaude jamais enregistrée de l'histoire humaine récente, selon l'Organisation météorologique mondiale de l'ONU, la NASA et la NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration).

Quelques jours plus tôt, l'agence européenne Copernicus avait publié le même communiqué. 

La question est de savoir si 2023 restera un point culminant ou juste une nouvelle étape sur la voie des records de chaleurs annuels.

Selon Russ Vose, le chef de la branche analyse des Centres nationaux d'information environnementale de la NOAA, les projections ne sont pas réjouissantes et 2024 pourrait de nouveau battre le record. "Nous disons qu'il y a environ 1 chance sur 3 pour que 2024 soit plus chaude que 2023, et nous pensons qu'il y a 99 % de chances que 2024 se retrouve dans le top cinq". 

Les scientifiques affirment qu'il y a deux principaux facteurs qui y contribuent : les émissions de dioxyde de carbone (d'origine humaine) et le phénomène El Niño, qui a recommencé à réchauffer le Pacifique l'année dernière dont les interactions sont difficilement contrôlable par l'homme.

L'Organisation météorologique mondiale précise que 2023 a été plus chaude d'1,45°C par rapport à la moyenne préindustrielle. Les données de la NOAA montrent que l'année dernière a également établi un record de température des océans.

Les responsables des trois institutions réitèrent l'avertissement selon lequel le changement climatique mondial ne se manifeste pas par une augmentation absolue de la température, mais par une probabilité considérablement accrue de phénomènes météorologiques extrêmes comme des vagues anormales prolongées de chaleur et de froid, des précipitations extrêmes, des inondations destructrices.

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