Les Azerbaïdjanais se rendent aux urnes ce mercredi, pour une élection présidentielle anticipée. La réélection du dirigeant sortant, Ilham Aliyev, semble assurée.
Les Azerbaïdjanais se rendent aux urnes ce mercredi, pour une élection présidentielle anticipée. La réélection du dirigeant sortant, Ilham Aliyev, semble assurée. Les principaux partis d'opposition ont décidé de boycotter le scrutin.
La popularité d’Ilham Aliyev a augmenté après l’offensive militaire azerbaïdjanaise la région du Haut Karabakh. Et cela se ressent dans les rues de Bakou.
"Je participerai aux élections et je voterai pour le leader victorieux Ilham Aliyev. Au cours d'une guerre de 44 jours, il a restitué nos terres occupées depuis de nombreuses années. Il a accompli beaucoup de choses, notamment pour les jeunes" explique une habitante de Bakou.
"De bonnes conditions ont été créées pour les étudiants, pour les personnes âgées, pour chacun d'entre nous et le pays prospère. En outre, l'espoir vieux de 30 ans de libération du Karabakh s'est réalisé. C'est pourquoi nous voterons pour notre président" ajoute un autre habitant.
Pourtant, selon l'opposition, la situation actuelle ne premt pas la tenue d'élections démocratiques.
"De nombreux journalistes et militants politiques sont en prison. Il y a plus de 200 prisonniers politiques. La loi électorale présente de sérieux problèmes. Les commissions électorales sont essentiellement sous l'influence des autorités" affirme Arif Hajili, chef du parti d'opposition Musavat.
De nombreux opposants accusent les autorités d'avoir convoqué ces élections anticipées 14 mois à l'avance pour empêcher l'opposition et les Azerbaïdjanais "qui prônent des changements démocratiques" de se préparer au vote.