Gaza : les forces israéliennes sont entrées dans l'hôpital Nasser de Khan Younès

Des soldats israéliens conduisent un char à l'intérieur de la bande de Gaza, vu du sud d'Israël, mardi 13 février 2024.
Des soldats israéliens conduisent un char à l'intérieur de la bande de Gaza, vu du sud d'Israël, mardi 13 février 2024. Tous droits réservés AP Photo/Ariel Schalit
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Par Somaya Aqad, EuronewS avec AP
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L'armée israélienne a déclaré qu'il s'agissait d'une opération visant à retrouver des otages du Hamas.

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Les forces israéliennes sont entrées dans le principal hôpital situé dans le sud de la bande de Gaza jeudi, quelques heures après que des tirs israéliens aient tué un patient et blessé six autres personnes à l'intérieur du complexe.

Ce raid a eu lieu un jour après que l'armée a cherché à évacuer des milliers de déplacés qui s'étaient réfugiées à l'hôpital Nasser de Khan Younès. Cette ville du sud a été la principale cible de l'offensive israélienne contre le Hamas au cours des dernières semaines.

L'armée a déclaré qu'elle disposait de "renseignements crédibles" selon lesquels le Hamas avait retenu des otages à l'hôpital et que les restes des otages pouvaient encore se trouver à l'intérieur. Le contre-amiral Daniel Hagari, porte-parole en chef de l'armée, a déclaré que les forces menaient une opération "précise et limitée" sur place et qu'elles n'évacueraient pas de force les médecins ou les patients.

Israël accuse le Hamas d'utiliser des hôpitaux et d'autres structures civiles pour protéger ses combattants.

Le porte-parole du ministère de la santé de Gaza, Ashraf al-Qidra, a déclaré qu'Israël avait lancé une "incursion massive" avec des tirs nourris qui ont blessé de nombreuses personnes déplacées qui s'y étaient réfugiées. Il a indiqué que l'armée avait ordonné aux médecins de déplacer tous les patients dans un bâtiment plus ancien qui n'était pas équipé pour leur traitement.

"Beaucoup ne peuvent pas être évacués, comme les personnes amputées d'un membre inférieur, les grands brûlés ou les personnes âgées", a-t-il déclaré lors d'une interview accordée à la chaîne Al Jazeera.

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